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29 décembre 2018 6 29 /12 /décembre /2018 06:00

 

 

 

 

  

Sauveur & Fils, saison 1
Marie-Aude MURAIL

Editions L'école des loisirs 2016
Ebook - Epub

 

 

 

 

 

  

 

Quand on s'appelle Sauveur, comment ne pas se sentir prédisposé à sauver le monde entier ? Sauveur Saint-Yves, 1.90 mètre pour 80 kg de muscles, voudrait tirer d"affaire Margaux Carré, 14 ans, qui se taillade les bras, Ella Kuypens, 12 ans, qui s'évanouit de frayeur devant sa prof de latin, Cyrille Courtois, 9 ans, qui fait encore pipi au lit, Gabin Poupard, 16 ans, qui jour toute la nuit à World of Warcraft et ne va plus en cours le matin, les trois soeurs Augagneur, 5, 14 et 16 ans, dont la mère vient de se remettre en ménage avec une jeune femme...
Mais à toujours s'occuper des problèmes des autres, Sauveur oublie le sien. Pourquoi ne peut-il pas parler à son fils Lazare, 8 ans, de sa maman morte dans un accident ? Pourquoi ne lui a-t-il jamais montré la photo de son mariage ? Et pourquoi y a-t-il un hamster sur la couverture ?


 

Ce livre, c'est ma copine Emilie qui me l'a offert l'année dernière pour mon anniversaire. J'étais ravie ! J'aime beaucoup l'univers de Marie-Aude MURAIL alors j'étais vraiment heureuse de son choix. 
Bon, par contre, comme bien souvent, j'ai attendu un petit moment avant de le lire, pour mieux le savourer aussi. Du coup, la lecture commune organisée dans le cadre de la session bleue du Challenge Bookineurs en Couleurs.

 

J'ai plongé avec régal dans l'histoire de Sauveur et de son fils, Lazare. J'ai aimé la mixité des histoires que l'on découvre dans l'ambiance respectueuse et détendue de son cabinet, toutes ces choses dites mais aussi toutes celles qui restent cachées. Plus que tout, c'est le non-jugement que j'ai apprécié dans Sauveur et fils : tout ce qui est dit n'est pas forcément facile à recevoir et a accepter, mais tout est dit en bienveillance et ça fait du bien. En tant que lectrice, j'ai puisé beaucoup de force et d'amour dans les mots de Sauveur.

La deuxième intrigue plus ténébreuse m'a moins parlé : elle est certes très sympathique mais elle détonne beaucoup dans l'ambiance du cabinet. Cependant, j'ai adoré partir sur les traces des ancêtres de Lazare et Sauveur sous le soleil des Îles. 

J'ai été étonnée de la fin qui n'en est pas vraiment une. Tout se fini bien mais l'on reste un peu sur notre faim : pas de grand final, pas d'éclat important... juste le cours de la vie et de belles retrouvailles.

 

J'ai vu que la série comportait trois autres tomes que je serais plutôt curieuse de découvrir. Pourtant, je reste un peu méfiante : ce tome se suffit tellement à lui-même que j'ai peur d'être déçue avec une suite. Cependant, si les quatre tomes restent indépendants, il est vrai que j'aurais plaisir à les découvrir.

 

J'ai beaucoup aimé découvrir Sauveur, son calme et son oreille attentive. J'ai aimé son écoute et sa compréhension : est-ce que les personnes comme lui existent vraiment dans la vraie vie ? J'ai l'impression que tout le monde est continuellement dans le jugement et la discussion...

Le petit Lazare m'a également beaucoup touchée. Difficile d'imaginer que le petit garçon ne puisse avoir que 8 ans ! J'ai apprécié son humour et son intérêt grandissant pour les histoires du cabinet.

J'ai également beaucoup apprécié les patients du cabinet et la maman du copain de Lazare. J'ose imaginer que cette dernière pourrait être le commencement d'une jolie histoire d'amour...

 

Comme je le disais plus haut, j'aime beaucoup Marie-Aude MURAIL mais ça ne m'empêche pas de rester toujours un peu méfiante avant de commencer un de ses livres. En effet, ses histoires sont souvent sombres et parfois me mettent un peu mal-à-l'aise même si je les apprécie beaucoup. Mais, avec Sauveur et fils je n'ai pas du tout eu cette impression, au contraire ! Toute cette bienveillance m'a fait énormément de bien.

Une très jolie histoire.

 

 

[les +] Fluide, mignon, bienveillant.

[les -] Une suite ? Pourquoi pas mais est-ce réellement nécessaire ?

 

 

Lu dans le cadre de :

 

Challenge Bookineurs en Couleurs #4.1 : bleu

 

 

Les autres participants de la LC :
[Chrisbookine] [ilonaisreading] [Chau7]
Du même auteur :

 Miss Charity  Oh, boy !  Simple

 Emilien  tome 1 : Baby-sitter blues 

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27 novembre 2018 2 27 /11 /novembre /2018 06:00

 

 

 

 

 

 

 

Chanson douce
Leïla SLIMANI

France Loisirs - 2017
228 pages

 

 

 

 

 

 

 

Lorsque Myriam, mère de deux jeunes enfants, décide malgré les réticences de son mari de reprendre son activité au sein d'un cabinet d'avocats, le couple se met à la recherche d'une nounou. Après un casting sévère, ils engagent Louise, qui conquiert très vite l'affection des enfants et occupe progressivement une place centrale dans le foyer. Peu à peu le piège de la dépendance mutuelle va se refermer, jusqu'au drame.

 

 

J'ai lu ce livre dans le cadre d'une lecture commune organisée entre participants du Challenge Bookineurs en Couleurs. Maman m'avait prêté ce livre l'été dernier après l'avoir lu. Je ne me souviens plus exactement ce qu'elle en avait dit mais il me semble qu'elle l'avait bien aimé.

 

Personnellement, je ne pourrai pas en dire autant. Je l'ai lu très vite, d'une seule traite mais au fond, je ne pense pas l'avoir vraiment apprécié. Ce qui est sûr, c'est qu'il m'a totalement retournée : ce n'est vraiment pas le genre de lecture que je lis habituellement. C'est incisif, froid et distant. Du coup, j'ai eu du mal à me projeter dans la famille des Massé : entre les parents qui travaillent trop et que l'on ne côtoie pas, les enfants boudeurs et colériques et la nounou glaçante... je ne me suis pas du tout sentie à ma place pendant ma lecture.

Dès les premières pages, on sait qu'il s'est passé quelque chose de terrible mais l'on ne sait pas quoi exactement. Je pensais que ce serait dire plus clairement à un moment où à un autre du livre mais ce n'est pas vraiment le cas... C'est dans les dernières pages que l'enquêtrice nous révèle à demi-mot ce qui a bien pu se passer. De même, les raisons ne sont pas clairement abordées. Je n'ai pu faire que des suppositions quant à ce qui a déclenché le drame... et je n'aime pas vraiment ça.

 

Comme je le disais plus haut, je ne me suis pas vraiment identifiée aux personnages. Un peu à Miriam tout de même dans son envie de travailler et sa peur de finir par détester ses enfants si elle continue à se priver pour ce qu'elle pense être le mieux pour eux. Mais malgré tout ça, on reste distant d'elle mais aussi de son mari - très absent - et de ses enfants. Je dois tout de même dire que j'ai trouvé le petit Adam plutôt mignon.

J'ai vraiment eu du mal avec le personnage de Louise. C'est peut-être dû au fait qu'on sait tout de suite qu'elle est accusée des meurtres mais j'ai trouvé qu'on la suivait d'une manière très froide et clinique. C'est difficile de se projeter dans ses émotions et ses réactions tellement elle semble différente de nous et sous contrôle.

 

C'était la première fois que je découvrais l'univers de Leïla SLIMANI et j'ai apprécié son histoire originale ainsi que la fluidité de ses mots. Par contre, j'aurai aimé plus d'émotions et de réponses à mes questions. Je serais donc curieuse de lire une autre de ses histoires pour voir si c'est toujours le cas ou non.

Une lecture différente.

 

 

[les +] Une histoire originale, une ambiance très présente.
[les -] Froid, distant.

 
Lu dans le cadre :

 

Challenge Bookineurs en Couleurs #4.1 : bleu

 

 

Les autres participants de la LC : 

[ilonaisreading] (Shan_]

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5 novembre 2016 6 05 /11 /novembre /2016 06:00

 

 

 

Adieux et retrouvailles

L’assassin royal, T13

Robin HOBB

France Loisirs – 2006
366 pages

 

 

 

 

 

Sur l’île d’Aslevjal, les principaux protagonistes se retrouvent enfin face à leur destin.

La mort moissonne, les énigmes se résolvent, les serments se dénouent. Une fois encore, Fitz affronte de terribles épreuves qui l’emportent au seuil de l’extrême douleur et du renoncement. Impuissant, il doit dire adieu à certains de ses plus vieux amis. Pourra-t’il au moins sauver le Fou, enfoui dans les cachots du palais de glace ? Laissant tous ses compagnons reprendre le bateau, il reste seul sur Aslevjal et finit par découvrir une grotte dont l’occupant n’est autre que le fameux Homme noir, qui se révèle bien différent de ce qu’on croyait.

 

 

Pour le coup, je n’ai pas été maligne : j’ai mis du temps à écrire cette chronique après avoir lu ce livre et, forcément, j’ai du mal à recoller les morceaux. Même si ce n’était pas la première fois que je le lisais et même si j’ai adoré ce tome. Bref, il va sans dire que je la relirai encore si une nouvelle lecture commune nous réunit autour de cette histoire (en espérant que ça marche un peu mieux que celle de Naramaya ou j’ai terminé toute seule cette saga *snif*). J’aime vraiment beaucoup l’univers de l’Assassin royal et je ne suis pas sûre d’avoir vu maman aussi dépitée que le dimanche matin où j’ai terminé ma lecture et où je lui disais Ô combien j’étais triste d’avoir finir le dernier tome bien qu’un troisième cycle soit tout juste en train de sortir et qu’elle m’a dit « Je croyais que tu avais déjà lu cette saga au moins une dizaine de fois. ». Morale de l’histoire : ne pas compter sur la pitié des mamans quand il s’agit de l’Assassin royal.

 

Bref, pour en revenir à l’histoire initiale, j’ai trouvé ce dernier tome vraiment très émouvant. La conclusion m’a vraiment plu à la fois belle et un peu triste : finalement, c’est ce qu’on a toujours voulu qui se réalise dans les dernières pages, mais ça a tout de même un goût d’amertume. Parce que, si tout ça est possible, c’est surtout parce que certains personnages ne sont plus là.

Personnellement, certaines retrouvailles m’ont vraiment émues : avec Molly, forcément, mais surtout avec Brodette et Patience. Ces deux femmes ont vraiment une aura particulière et m’ont donné encore plus envie de les protéger. Bon, il faut dire aussi que j’ai une douceur pour les personnes âgées et que ces deux-là, avec leur caractère bien trempée ont toujours eu une place particulière dans mon cœur.

 

Maintenant, j’ai un peu peur de me lancer dans la suite avec Le fou et l’assassin. J’ai peur que la suite n’ai pas la même saveur que les deux premiers cycles, d’autant plus que le passage entre ces deux-là est toujours un peu difficile pour moi. Mais, le titre en dit déjà pas mal sur l’histoire et me donne envie d’en savoir plus !

Du coup, j’ai également hâte de découvrir la suite pour retrouver l’écriture tout en douceur et en rondeur de Robin Hobb et de retrouver mes personnages favoris… bien que cela signifie aussi que ce sera les quitter plus vite:/

 

 

[les +] Beaucoup d’émotions.

[les -] La suite !

 

 

Lu dans le cadre de :

Lecture commune – L’assassin royal

Challenge Lire sous la contrainte #30 - Voyelles

Challenge Bookineurs en couleurs #3.1 – Bleu

Challenge Gourmand #5 - Eau

 

 

Du même auteur :

 Retour au pays 
 L'assassin Royal
  tome 1 : L'apprenti assassin  tome 2 : L'assassin du roi  tome 3 : La nef du crépuscule  tome 4 : Le poison de la vengeance  tome 5 : La voie magique  tome 6 : La Reine solitaire  tome 7 : Le Prophète blanc  tome 8 : La secte maudite tome 9 : Les secrets de Castelcerf  tome 10 : Serments et deuils  tome 11 : Le dragon des glaces tome 12 : L'homme noir
■ Les cités des anciens  tome 1 : Dragons et serpents  tome 2 : Les eaux acides
■ Le soldat chamane  tome 7 : Danse de terreur  tome 8 : Racines

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30 septembre 2016 5 30 /09 /septembre /2016 05:00

 

 

 

 

 

L'assassin royal, tome 11

Le dragon des glaces

Robin HOBB

France Loisirs - 2005

404 pages

 

 

 

 

 

 

La narcheska Elliania, des îles d’Outre-mer, a lancé au princeDevoir un défi : il doit lui rapporter la tête du dragon Glasfeu s’il veut l’épouser.

Il lui faut donc se rendre sur l’île d’Aslevjal où se trouve le monstre, prisonnier de la glace. Mais le jeune homme a fort à faire pour convaincre les Outrîliens de le laisser partir. Après de longs pourparlers et des préparatifs à Castelcerf, le prince prend enfin la mer, accompagné de Fitz et d’Umbre. Hélas, à la suite des machinations de ce dernier pour l’empêcher de se joindre à eux, le fou, qui a prédit à Fitz sa mort à Aslevjal, demeure retenu dans les Six-Duchés.

Lorsque le groupe aborde l’île et son glacier, il installe son campement sur le site où gît le dragon, dans un froid polaire, parmi des plaines de glace et de neige entrecoupées de fractures et de crevasses. Mais, au moment où on commence à creuser, des événements inquiétants surgissent, qui mettent en danger l’expédition. Pourquoi ? Qui en est à l’origine ?

 

 

Encore une fois, c’est grace à Naramaya et à sa lecture commune que je me suis relancée dans la lecture de ce onzième tome. Nous sommes peu à tenir le coup sur le long terme avec cette LC, ce qui est dommage au vu de la qualité de cette saga… Mais bon, au bout de deux ans, je comprends totalement que plusieurs ont lâché l’affaire !

Bizarrement, je trouve que le résumé que je vous ai mis, déniché comme toujours sur Livraddict, n’est pas très représentatif de l’histoire : je ne sais pas si c’est dû aux découpes françaises, mais j’ai eu l’impression que mon roman s’arrête avant leur arrivée sur les terres de glaces…

Comme toujours, je ne pense que du bien de ce roman. J’aime vraiment le rythme tranquille des romans de Robin Hobb qui nous force à prendre notre temps et à admirer les jolies choses qui nous entourent, mais aussi à réfléchir sur ce que l’on observe. Dans Le dragon des glaces, j’ai particulièrement apprécié la place laissée aux rites et coutumes Outrîliennes : leur culture est abordée de façon poussée, sans pour autant que cela en devienne lourd.

En soit, il ne se passe pas grand-chose niveau action dans ce tome, mais, encore une fois, ça ne m’a pas dérangée : j’ai beaucoup aimé l’ambiance du voyage sur le bateau et ce que ça signifie pour le cercle d’Art du prince Devoir. Dans cette histoire, il y a une multitude de détails qui, j’en suis certaine, auront leur importance par la suite.

 

J’ai beaucoup apprécié en apprendre davantage sur Lourd dans ce tome : le petit homme est vraiment mis en avant bien que ce ne soit pas toujours pour de bonnes raisons. J’ai aimé connaître davantage son histoire personnelle et qu’il devienne, au fur et à mesure des tomes, un personnage clef de la série.

J’ai également apprécié voir le cercle de la famille se refermer sur Fitz, que ce soit avec Ortie comme avec Burrich et Leste. Leurs relations sont assez énigmatiques bien que nous connaissons les liens qui les unissent mais ça reste amusant (et assez inquiétant) de voir Fitz se démêler avec tout ça et tenter de ne pas se trahir. En tout cas, ça m’a fait chaud au cœur que Burrich sache la vérité à la fin du tome : il était temps !

 

Robin Hobb a vraiment une écriture envoûtante : beaucoup râlent après ses descriptions, moi je les adore. Elles me donnent vraiment l’impression de faire partie de l’histoire et m’aident à m’imaginer dans ce monde bien différent du nôtre. J’apprécie l’importance qu’elle donne aux plus petits détails et qui, en y prétend réellement compte, nous laissent entrevoir la suite des événements.

Une saga à lire !

 

 

[les +] De la culture Outrilienne, un Lourd qui vaut la peine d’être connu, un secret évantré qui donne chaud au cœur.

[les -] Peu d’actions.

 

 

Lu dans le cadre :

 
 
Du même auteur :
 Retour au pays 
■ L'assassin Royal  tome 1 : L'apprenti assassin  tome 2 : L'assassin du roi  tome 3 : La nef du crépuscule  tome 4 : Le poison de la vengeance  tome 5 : La voie magique  tome 6 : La Reine solitaire  tome 7 : Le Prophète blanc  tome 8 : La secte maudite tome 9 : Les secrets de Castelcerf  tome 10 : Serments et deuils tome 12 : L'homme noir   tome 13 : Adieux et retrouvailles
■ Les cités des anciens  tome 1 : Dragons et serpents  tome 2 : Les eaux acides 
■ Le soldat chamane  tome 7 : Danse de terreur tome 8 : Racines
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20 septembre 2016 2 20 /09 /septembre /2016 05:00

 

 

 

 

 

L'assassin royal, tome 10

Serments et deuils

Robin HOBB

France Loisirs - 2005

453 pages

 

 

 

 

 

 

 

A Castelcerf, Fitz s'efforce de poursuivre sa mission : former un clan d'Art avec le prince héritier Devoir, un serviteur simple d'esprit, et lui-même.
Mais comment parvenir à fondre en un tout harmonieux des personnalités aussi disparates ? Car rien n'est apaisé dans la forteresse ancestrale où la menace des Pie se fait toujours plus pressante. Ceux-ci, pétris de haine, ont réussi à introduire des espions à la cour même. Quant à la reine, elle doit recevoir des représentants du Lignage pour mettre un terme aux persécutions des vifiers. Dans sa vie privée, le malheureux Fitz est également tourmenté : son fils délaisse son apprentissage pour une belle jeune fille qui affronte à cette occasion l'hostilité de son père.
Et le vieil Umbre, autrefois si lucide, semble perdre la tête : il dévoile l'ambition dévorante et insensée d'entrer dans l'héritage royal. Entre inquiétude, colère et désespoir, Fitz doit donc constamment jongler pour sauver l'avenir du royaume tant sont nombreux les dangers qui les menacent, lui et la dynastie.


 

Merci à Naramaya et sa lecture commune et à sa lecture commune qui me permet de me replonger régulièrement dans les aventures de Fitz. Cela dit, tout le monde l'a désertée au fur et à mesure, je suis donc la dernière à me prêter au jeu ce qui est bien dommage...

 

Comme vous le savez, si il y a bien une saga qui me fait trépigner sur place, c'est bien celle-ci. Je ne tiens plus le compte du nombre de fois que j'ai pu la lire mais, à chaque fois, j'ai l'impression de la découvrir comme si c'était la première fois... J'aime son univers complexe et ses petits détails dont on se rend compte de toute l'importance au fur et à mesure que s'enchaînent les tomes et les relectures.

Honnêtement, ça fait près de deux mois que j'ai refermé ce tome, mais je n'ai pas eu le temps d'écrire ma chronique à ce moment là. Du coup, j'ai dû faire remonter à la surface des souvenirs qui commençaient à s'enfouir... En tout cas, ce qui est sûr, c'est que j'ai passé un excellent moment avec ce roman ! J'aime beaucoup la douceur et la sérénité qui se dégagent de cette lecture même si, finalement ce n'est pas vraiment le cas de cette histoire !

Les choses bougent dans ce tome, notamment en ce qui concerne l'apprentissage de l'Art par le Prince Devoir et la formation de son clan, avec des personnalités aussi imprévues que familières ! Le climat de Castlecerf change par la même occasion et se fait peut-être un peu plus pressant... J'ai également beaucoup aimé la délégation du lignage qui donnent une nouvelle image, sans aucun doute plus positive, de cette magie inquiétante.

 

Quelle n'a pas été ma surprise de retrouver Burich, vieilli mais toujours aussi mauvais de caractère et son fils, aussi têtu que son père ! On les croise régulièrement au détour de rêves, mais, personnellement, ça m'a fait du bien de les voir en chair et en os... Du coup, on sent aussi que la fin de la saga est proche (même si, maintenant, on a Le fou et l'assassin pour continuer de suivre les aventures de Fitz !).

Les rapports entre Fitz et le fou ainsi qu'avec Heur, son fils d'adoption, m'ont tenue en haleine. De ce côté-là, ce n'est pas la joie, on sent que les relations sont tendues et qu'il n'en faudrait plus beaucoup pour que la corde se casse. Mais, au fur et à mesure que l'on tourne les pages, l'ambiance se déleste un peu en tension et nous font penser que l'on pourrait bientôt voir la sortie du tunnel !

 

Comme toujours, je suis ravie d'avoir passé ce moment (toujours trop court) avec Robin Hobb dont je pourrai chanter les louanges à longueur de journée ! Elle a vraiment un talent pour l'écriture et sait nous tenir en haleine avec trois fois rien !

A lire !

 

 

[les +] Une suite à la hauteur de la série.

[les -] ...

 
 
Du même auteur :
 Retour au pays 
■ L'assassin Royal  tome 1 : L'apprenti assassin  tome 2 : L'assassin du roi  tome 3 : La nef du crépuscule  tome 4 : Le poison de la vengeance  tome 5 : La voie magique  tome 6 : La Reine solitaire  tome 7 : Le Prophète blanc  tome 8 : La secte maudite tome 9 : Les secrets de Castelcerf   tome 11 : Le dragon des glaces tome 12 : L'homme noir   tome 13 : Adieux et retrouvailles
■ Les cités des anciens  tome 1 : Dragons et serpents  tome 2 : Les eaux acides 
■ 
Le soldat chamane  tome 7 : Danse de terreur  tome 8 : Racines
 
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9 août 2016 2 09 /08 /août /2016 05:00

 

 

 

L'assassin royal, tome 9
Les secrets de Castelcerf

Robin HOBB

France Loisirs - 2004

472 pages

 

 

 

 

 

 

Après avoir tiré le prince Devoir des griffes des Fidèles du prince Pie et l'avoir ramené sain et sauf auprès de sa mère, au château de Castelcerf, Fitz, toujours dissimulé sous le nom de Tom Blaireau, croit avoir terminé sa mission.
Il songe à regagner sa chaumière isolée pour y reprendre l'existence tranquille de ses quinze dernières années. C'est sans compter avec la reine Kettricken et son conseiller, Umbre, qui lui demandent instamment de rester pour enseigner l'Art au prince. Il accepte finalement cette nouvelle mission. S'y ajoute bientôt la charge de surveiller la délégation d'Outre-mer qui escorte la fiancée du prince et semble poursuivre des visées secrètes.
Tandis que la guerre civile menace le royaume des Six-Duchés à cause des Fidèles du prince Pie qui demeurent dangereusement insoumis, Fitz, toujours prêt à défendre la cause du royaume, doit se démultiplier.

 
 

Merci à Naramaya et sa lecture commune.

 

A cause de mon séjour Erasmus en Allemagne, j’ai été privée de « mon » Fitz pendant cinq longs mois. Bon, c’est tout de même passé super vite, mais je dois avoir que j’ai été très heureuse de me replonger dans ses aventures. Bizarrement la « distance » m’a un peu aidée à le considérer comme un homme : jusqu’à présent, malgré ses quarante ans bien tassés, je continuais de voir le jeune adolescent amoureux de sa Molly en lui… Mais là, c’est bon, je me suis faite à l’idée et j’ai pu apprécier cette histoire à sa juste valeur.

 

Ce que j’ai adoré dans ce tome c’est qu’il m’a captivée alors qu’il ne s’y passe absolument rien : pas de grands retournements de situation, pas de voyage… Seulement la vie de tous les jours (ou presque) à Castlecerf. Mais, en fait, c’est un peu un tome de jonction qui nous renvoie à toutes les sagas de l’auteur ayant lieu dans le même monde : Les aventuriers de la mer avec Ambre et Jerk et les dragons de Les cités des anciens, peut-être même un petit peu de Le fou et l’assassin (mais pour l’affirmer, il faudrait d’abord que je me plonge dans cette série !). Du coup, avec ce tome, j’ai eu l’impression de redécouvrir toute l’étendue de la richesse de l’univers de Robin Hobb et ça, c’est assez incroyable : il y a tellement de possibilités, tellement d’interactions… tout se croise et s’entrecroise et à chaque relecture je découvre de nouvelles nuances.

J’ai beaucoup apprécié les intrigues amoureuses qui sont au cœur de ce tome : entre Devoir et la princesse Outrilienne, entre Heur et sa jolie amoureuse, entre Fitz et la sorcière…On change un peu de préoccupations pour des idées plus colorées, du coup, on oublie également un peu les vifiers et leurs histoires un peu glauques. On est dans un monde un peu moins masculin que dans les tomes précédents et j’ai beaucoup apprécié ce léger changement.

 

Le problème avec Robin Hobb, c’est que, dès que je lis un de ses romans, j’ai envie de relire l’intégrale de son œuvre là-toutdesuite-maintenant ! Je suis vraiment fan de la richesse de son univers et de son écriture toute douce, tout en nuance et en détails. Bref, compter sur moi pour lire la suite ce weekend !
Comme toujours, une belle découverte !


[les +] Réconfortant, à la croisée des mondes
[les -] ...
 
 
 
 
Les autres participants de la LC :
[Naramaya] [salhuna]
Du même auteur :
 Retour au pays
■ L'assassin Royal  tome 1 : L'apprenti assassin  tome 2 : L'assassin du roi  tome 3 : La nef du crépuscule  tome 5 : La voie magique  tome 6 : La Reine solitaire  tome 7 : Le Prophète blanc  tome 8 : La secte maudite tome 10 : Serments et deuils  tome 11 : Le dragon des glaces  tome 12 : L'homme noir tome 13 : Adieux et retrouvailles
■ Les cités des anciens  tome 1 : Dragons et serpents  tome 2 : Les eaux acides
■ Le soldat chamane  tome 7 : Danse de terreur  tome 8 : Racines
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18 février 2016 4 18 /02 /février /2016 06:00

 

 

 

 

 

The maze runner, T0
The kill order

James DASHNER

Chicken House - 2014

Anglais - 331 pages

 

 

 

 

 

 

Treize ans avant que Thomas entre dans le Labyrinthe, une éruption solaire a frappé la Terre. Mark et Trina ont survécu à la catastrophe. Mais cette terrible épreuve n'est rien comparée à ce qui les attend. Une étrange épidémie se répand aux États-Unis, elle frappe de folie les individus qu'elle atteint. Pire, elle met en danger jusqu'à l'existence de la race humaine !
Convaincus qu'il existe un moyen de sauver les malades, Mark et Trina sont bien décidés à le trouver... s'ils parviennent à rester en vie. Dans ce monde dévasté, certains préfèrent tuer pour que personne ne découvre la vérité.

 

 

J'ai ramené ce livre (ainsi que les trois tomes de la trilogie) de mon séjour au Pays de Galles, l'année dernière, pour mon père. En effet, j'avais vu le film au cinéma et j'avais plutôt bien accroché à l'histoire du coup, quand j'avais vu le coffret à moins de £10 chez The Works (franchement, si vous allez au RU, passez par ce magasin : c'est une petite merveille niveau bouquin et papeterie à bas prix !), je l'avais pris sans hésitation.

Bon, après c'est en anglais et du coup, il m'a fallu attendre que Maysis lance sa lecture commune sur Livraddict pour que je trouve une certaine motivation et me décide à ouvrir le préquel !

 

Sauf que... je n'ai pas été emballée par cette histoire. Peut-être que c'est du à la barrière de la langue ou au fait que je n'ai pas lu les tomes précédents,mais j'ai trouvé l'histoire assez plate et lisse. Ok, il y a du sang, ok, les gens meurent... mais c'est tellement prévisible ! Le truc, c'est que ça reste superficiel et que je n'ai pas eu l'impression d'apprendre réellement quelque chose dans ce roman. Je l'ai ressenti plus comme une description lointaine d'un évènement que comme une piste de réflexion.

Après, l'histoire est tout de même sympa' et plutôt bien racontée : il y a du rythme, on se pose des questions (et on y trouve des réponses)  et il y a peu de temps morts. C'est dynamique, moderne et axé plutôt jeunesse. Franchement, on ne s'ennuie pas en lisant The kill order mais, personnellement, je n'ai pas été transportée et James Dashner ne m'a pas donné envie de croire à son histoire.

 

Le deuxième point qui a fait que je n'ai pas accroché à cette histoire, ce sont les personnages que j'ai également trouvé fades et stéréotypés. En fait, comme pour l'histoire en général, ils sont assez superficiels et l'on ne connait pas leurs motivations profondes. Ils sont suffisament classiques pour que n'importe qui se reconnaisse en eux mais il m'a manqué cette saveur particulière pour que je les apprécie réellement.

 

Du coup, je dois dire que ma motivation pour les lire avant de partir en Allemagne (J-15) est retombée un peu comme un soufflé... Mais bon, je ne perds par espoir d'au moins lire le premier tome ! ;)

Un préquel assez décevant.

 

 

[les +] Pur produit YA, histoire sympathique.
[les -] Cliché, stéréotypé, superficiel.

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4 février 2016 4 04 /02 /février /2016 06:00

 

 

 

 

 

L'assassin royal, tome 8

La secte maudite

Robin HOBB

France Loisirs - 2005

448 pages

 

 

 

 

 

 

C'est une rude mission que Fitz, sous le nom de Tom Blaireau, accepte de la reine Kettricken : ayant endossé l'habit d'un valet, il doit ramener à Castelcerf le prince héritier, disparu vers des contrées lointaines dans de mystérieuses conditions.
S'il retrouve facilement la trace du fugitif, grâce au lien magique qui l'unit à son loup, sa tâche n'est pourtant pas aisée, car le prince a été envoûté par une secte qui poursuit de sombres visées sur le royaume à travers leur otage. Placé sous l'influence mentale d'un animal étrange, l'adolescent a perdu le contrôle de ses pensées et obéit aveuglément à ses ravisseurs. Comment Fitz va-t-il parvenir à désensorceler celui qu'il considère comme son fils ? Peut-il compter sur le fou qui voyage avec lui, déguisé sous la vêture d'un riche seigneur ? Et son vieux loup, qui arrive exténué au terme de sa vie, aura-t-il assez de forces pour le seconder ? Une nouvelle fois, Fitz doit affronter sa douloureuse condition de bâtard et servir jusqu'au péril de sa vie ces princes auxquels l'attachent les liens du sang.
Rien ne lui sera épargné des tortures et des humiliations, y compris de la part de ceux qu'il pourrait croire ses amis. Et, plus que jamais, le repos, auquel il aspire et que son âge devrait lui permettre, lui reste interdit.


 

Ça faisait longtemps que je n’avais pas lu du Robin Hobb, au moins… deux mois ! Merci donc à Naramaya et sa lecture commune et à sa lecture commune qui me permet de me replonger régulièrement dans les aventures de Fitz.

 

Comme je le disais dans mes chroniques précédentes, je suis désormais rendue dans les tomes que je n’ai du lire qu’une seule fois (contrairement aux premiers !) et que, donc, je ne me souviens plus trop de l’histoire… Qu’est-ce que c’est agréable de redécouvrir une histoire comme si c’était la première fois !

Ce huitième tome m’a beaucoup plu : j’ai beaucoup aimé cette idée d’une secte autour de la magie du vif et le complot qui en découle pour prendre le trône. Bon, ce n’est pas du GOT, c’est beaucoup moins sanglant, mais ça n’en est pas moins élaboré et très convaincant !

J’ai également aimé toutes les questions qui restent en suspend autour de Fitz et de sa paternité. C’est vrai qu’à le cotoyer, on oublie assez cet aspect de sa personnalité : personnellement, j’ai un peu de mal à me faire à l’idée qu’il a dorénavant 40 ans… Pour moi, je crois qu’il restera à jamais le gamin un peu maladroit qu’il était à 17 ans !

Et puis, il faut aussi dire que ce tome est riche en émotion. Personnellement, je crois que je n’ai toujours pas réellement réalisé ce qu’il se passe dans celui-ci et que ce n’est que maintenant que j’en prend conscience (au moins quatre jours après ma lecture !). Bref, c’est vraiment triste et je suis curieuse de découvrir comment va s’en sortir Fitz dans le tome suivant…

 

Comme d’habitude, j’ai vraiment apprécié mon aventure dans l’univers de Robin Hobb. Cette dame est vraiment talentueuse ! J’adore la façon dont elle nous entraine dans des aventures folles, à travers des mondes bien construits, tout en douceur (sans pour autant manquer de poigne). Et j’aime encore plus me rendre compte par moment pendant ma lecture, grâce à des petits détails bien placés, que c’est une femme qui nous raconte une histoire que l’on pourrait penser écrite par un homme.

 
 

[les +] Une histoire bien construite, avec des thématiques intéressantes, une écriture au top.

[les -] Pourquoi ODN, hein, pourquoi ?!

 
 
 
 
Les autres participants de la LC :
[Thadea]
Du même auteur :
Retour au pays
L'assassin Royal tome 1 : L'apprenti assassin tome 2 : L'assassin du roi tome 3 : La nef du crépuscule tome 4 : Le poison de la vengeance tome 5 : La voie magique tome 6 : La Reine solitaire tome 7 : Le Prophète blanc  tome 9 : Les secrets de Castelcerf   tome 10 : Serments et deuils   tome 11 : Le dragon des glaces tome 12 : L'homme noir   tome 13 : Adieux et retrouvailles
Les cités des anciens tome 1 : Dragons et serpents tome 2 : Les eaux acides
Le soldat chamane tome 7 : Danse de terreur tome 8 : Racines
 
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27 décembre 2015 7 27 /12 /décembre /2015 06:00

 

 

 

 

La fille du loup

Barbara WOOD

France Loisirs - 2013

511 pages

 

 

 

 

 

 

Rome, 54 après J-C, sous le règne de Néron. Depuis son enfance, Ulrika, jeune fille de dix-neuf ans, a des hallucinations et des prémonitions. Une nuit, elle fait un rêve étrange où lui apparaît un loup. Elle l’interprète comme un présage, « Wulf » étant le prénom que portait son père, mort lorsqu’elle n’était encore qu’un enfant, c’est du moins ce que lui a dit Sélène, sa mère.
Un soir, lors d’un dîner officiel, elle rencontre le commandant Gaius Vatinus, un valeureux guerrier amené à diriger l’armée romaine contre les Germains. Si Ulrika apprécie la compagnie de cet homme, ce n’est pas le cas de sa mère qui la met en garde car, il serait responsable de l’arrestation de Wulf et du pillage de leur village. Sélène révèle enfin la vérité à Ulrika : son père est toujours vivant et a fondé une famille en Germanie, tout en ignorant qu’à Rome il avait une fille. Ulrika décide alors d’entreprendre un long voyage en terres barbares afin de retrouver son père…

 

 

Franchement, j'ai rarement été autant à la bourre pour rédiger une chronique : 20 jours pile poil. Le pire, c'est que je l'avais lu à temps pour la lecture commune que j'avais organisée. Bref, je suis désolée pour mes compagnes d'infortune : les cours, Noël... on sait tous à quel point ça peut rapidement devenir prenant.

 

En tout cas, j'ai réellement passé un excellent moment avec ce roman, comme toujours avec Barbara Wood cela dit. J'ai particulièrement apprécié ce long voyage compté par Ulrika mais également Sebastianus ou ses compagnons de voyage. Encore une fois, le décor historique m'a beaucoup plu : c'est rare que le lise des livres se passant durant l'antiquité mais celui-ci est passé nickel : je trouve assez impressionnant le changement culturel que l'on ressent en passant les différentes frontières tout au long de ce roman.

J'ai également apprécié le rapport à la maladie, notamment à travers Nestor. Certaines situations prêteraient à sourire mais elles restent graves surtout à cette époque.

Enfin, je trouve les rapports amoureux absolument formidables dans les livres de Barbara Wood et celui-ci ne fait pas défaut : j'aime beaucoup la façon dont ses personnages parviennent toujours à se retrouver sans que leurs sentiments soient entachés des dizaines d'années plus tard. Ça fait rêver vu le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui !

 

Le personnage d'Ulrika m'a beaucoup plu : sa douceur et sa gentillesse sont vraiment extraordinaires et j'ai réellement apprécié sa simplicité et son empathie envers les personnes qu'elle rencontre durant son voyage. Et puis, il est vrai que j'ai un peu jalousé ses talents de guérisseuse aussi.

Sebastianus m'a également plu même si il est un peu la potiche de l'histoire : beau, grand, fort et inconditionnellement amoureux d'Ulrika, il ne sert pas à grand chose dans cette histoire si ce n'est le fait de nous faire rêver toujours un peu plus.

La relation de Timonidès (le père) et de Nestor (son fils) m'a également beaucoup touchée : l'amour qu'ils éprouvent l'un pour l'autre est vraiment touchant tout comme les montagnes qu'ils sont prêts à déplacer... Au vu du contexte historique, je les ai trouvé réellement touchants.

 

Comme d'habitude, je me suis vraiment laissée portée par les mots de Barbara Wood : j'apprécie les décors historiques toujours un peu surnaturel qu'elle arrive à nous créer... Ses mots sont fluides, simples et imagés ce qui permet à tous le monde d'apprécié ses histoires même les plus jeunes lecteurs (prompts à se lancer dans un petit pavé !).

Un roman historique que je vous conseille.

 

 

[les +] Un décor historiques très présents, du surnaturel en touche légère, une écriture universelle.

[les -] Un Sebastianus un peu potiche.

 

 

Lu dans le cadre :

 
 
Du même auteur :
La femme aux mille secrets La femme du bout du monde La pierre sacrée La terre sacrée Les battements du coeur Les fleurs de l'Orient
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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 06:00

 

 

 

 

 

De l'eau pour les éléphants

Sara GRUEN

World Book Night - 2015

418 pages

 

 

 

 

 

 

Durant la Grande Dépression, dans les années 1930, les trains des petits cirques ambulants sillonnent les États-Unis. Jacob Jankowski, orphelin sans le sou, saute à bord de celui des frères Benzini et de leur " plus grand spectacle du monde ". Embauché comme soigneur, il va découvrir l'envers sordide du décor. Tous, hommes et bêtes, sont pareillement exploités, maltraités.

Sara Gruen fait revivre avec un incroyable talent cet univers de paillettes et de misère qui unit Jacob, Marlène la belle écuyère, et Rosie, l'éléphante que nul jusqu'alors n'a pu dresser, dans un improbable trio.

 

 

L'idéal aurait été que j'écrive cette chronique en anglais, mais bon, voilà :

1. On est lundi matin, il est 8H et j'ai la flemme,

2. J'ai lu ce livre dans le cadre d'un challenge,

3. Du coup, j'en ai fait une lecture commune.

Je pourrais trouver des milliers d'autres excuses, mais bon, je crois que l'on gardera la première ;)

En fait, ce livre est vraiment arriver par hasard dans ma PAL : quand j'étais au Pays de Galles, je suis tombée dessus au moment de la World Book Night (en gros, il y avait un carton rempli d'exemplaires de ce roman gratuit), autant dire que je ne pouvais que le prendre, surtout que j'avais envie de le lire depuis un bon moment. Et puis, comme ça, j'allais enfin peut-être me mettre à lire en anglais.

Pour le coup, c'est plutôt une mission réussi : déjà grâce au challenge de Phildes autour des animaux, mais surtout parce que le second round du TOEIC était jeudi dernier (si vous pouviez croiser les doigts pendant les 8 prochains jours ouvrés, ce serait très gentil ! :D).

 

Bref, tout ça pour dire que j'ai lu Water for elephant en anglais et que j'ai beaucoup aimé ce livre même si je n'ai pas tout compris. Le truc, quand je lis, c'est que je me mets régulièrement à lire en diagonale quand je me laisse emporter par mes rêveries et qu'en anglais, ça ne passe pas trop !

Cela dit, j'ai beaucoup aimé l'ambiance un peu vintage de l'histoire avec ses jolis costumes et ses coutumes d'un autre temps. Mais, ce que j'ai préféré, ce sont les moments à la maison de retraite avec Jacob qui m'ont beaucoup, beaucoup fait rire (et ma appris pas mal de vocabulaire du coup) ! J'ai aimé ces vieilles dames impressionnables et rapporteuses et les petites disputes entre les pensionnaires : l'ambiance est bonne, familiale et Rosemary est un ange :)

 

Les personnages m'ont plutôt bien plu même si je ne me suis pas particulièrement sentie proche d'eux. Jacob m'a fait un meilleur effet âgé que jeune, même si il est plus râleur et grincheux (il ne faut pas chercher, j'ai un truc avec les personnes âgées).

Marlena m'a également touchée : j'ai beaucoup aimé son côté fragile qui contrebalance sa fierté et la force qu'elle impose avec ses chevaux. Elle s'intéresse aux gens qui l'entoure malgré son statut de "star", ce qui m'a beaucoup plu.

Cela dit, ma chouchoute dans l'histoire, c'est tout de même Rosie. Cet éléphante à drôlement la classe !

 

L'écriture de Sara Gruen m'a bien plu : comme je le disais tout à l'heure, c'était le premier livre que je lisais en anglais et j'ai choisi la difficulté avec une histoire que je ne connaissais pas, du coup, il me manque certains détails... Mais j'ai trouvé son style très clair et plutôt imagé : l'ambiance est forte, les tensions sont présentes. J'ai vraiment passé un bon moment ! Par contre, je ne sais pas si je prendrais la peine de le lire en français : je pense que ça me ferait bizarre la traduction du coup...

Un livre que je vous conseille !

 

 

[les +] Des émotions fortes, une Rosie au poil, de l'humour.

[les -] Quelques détails non-compris (barrière de la langue).

 

 

Lu dans le cadre :

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Bienvenue & Bonne visite !

 

Lunazione : n.f. (italien)
Intervalle de temps entre deux retours consécutifs de la lune à la même phase.
Soit 29 jours, 12 heures, 44 minutes et 2.8 secondes.



Tous les textes et chroniques publiés sont écrits par moi-même sauf indications contraires.
Merci de me prévenir et de mettre un lien vers mon blog si jamais vous souhaitez utiliser l'un de mes textes, même court.



Merci d'être passé, de m'avoir lu et pour vos petits messages ♥
Bonne visite !

Luna.

 

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