Angleterre, 1846. A la mort de son père, Hannah décide de quitter la Grande-Bretagne, qui n'offre alors aucune perspective aux femmes, et d'embarquer pour l'Australie, terre de toutes les promesses. Au cours d'une traversée de six mois riche en péripéties, elle fait la connaissance de Neal Scott, jeune et séduisant géologue américain, pionnier de la photographie. Leur amitié se transforme rapidement en un amour fou, qui reste platonnique par la force des choses... et des convenances de l'époque. Malgré la passion qui les unit, les deux amants, une fois en Australie, partent chacun de leur côté, à la conquête de leurs rêves. Mû par une insatiable soif de découvertes, Neal explore le vaste territoire australien. Hannah, quand à elle, souhaite plus que tout pratiquer la médecine, ce qui implique une certaine sédentarité. Mais si leurs idéaux les séparent, l'amour finira-t-il par les réunir ?
J'ai profité de ma virée Berlinoise entre copines pour emmener avec moi ce livre de l'une de mes auteurs-doudous : Barbara Wood. Si il y a bien une auteure qui arrive à me faire voyager dans des contrées lointaines et passées, c'est bien elle !
Et puis, comme ça, j'ai pu avancer un peu plus encore dans mon challenge ABC de Nanet et dans mon challenge New PAL 2013 de Yukarie.
Sans surprise, j'ai adoré La femme du bout du monde, d'autant plus que son histoire parle beaucoup de médecine ce qui m'intéresse tout particulièrement. Bon, par contre, il est vrai que ce roman ne ferait pas franchement parti de mes chouchous de l'auteure.
J'ai énormément apprécié le fait que Hannah et Neal remettent en cause pas mal des préjugés de son époque. Hannah en exerçant la médecine et en proposant des idées "révolutionnaires" (et très dérangeantes pour les médecins de l'époque) dans ce milieu et, Neal, en partant à la recherche et en s'intégrant aux "sauvages".
J'ai aimé cette immersion dans l'Australie du 19e siècle, ses idées préconçues et la bienséances à toutes épreuves. J'ai d'autant plus apprécié la fraîcheur et ce petit parfum de rebellion qu'apporte Hannah.
Les différents personnages de l'histoire m'ont beaucoup plu. Hannah, évidement, qui a tout d'une jeune femme moderne à l'esprit indépendant. Elle sait exactement ce qu'elle veut et fait en sorte de réaliser ses rêves. En lisant cette histoire, l'on se reconnait forcément en elle !
Neal m'a également beaucoup plu, même si il tient presque du mannequin sur papier glacé : c'est un peu l'homme idéal, celui qui plaira à papa-maman et qui sait rester un peu rebelle et sauvage. Cela dit, même si il est trop beau pour être vrai, j'y ai cru : impossible de ne pas croire en ce personnage et en son histoire.
Et puis, il y a Alice aussi. Je crois que c'est le personnage qui m'a le plus touché dans La femme du bout du monde : elle est à la fois forte et fragile. A l'image d'Hannah, j'ai eu envie de protéger ce "rossignol". En tout cas, j'ai adoré la voir prendre confiance en elle et déplacer des montagnes.
Encore une fois, je suis sous le charme de l'écriture de Barbara Wood : même si l'histoire est loin de l'être, l'écriture est légère et pleine de fraîcheur. C'est tranquille, un peu romantique, un peu indépendant mais sans être cul-cul-la-praline. Un grand bol d'air frais !
La femme du bout du monde est un très joli roman à découvrir !
[les +] une héroïne indépendante et sympathique, un peu de rebéllion, de l'Histoire, de l'amour et beaucoup de fraîcheur.
[les -] ...
Du même auteur :
♦ La femme aux mille secrets ♦ La pierre sacrée ♦ La terre sacrée ♦ Les battements du coeur ♦ Les fleurs de l'Orient