L'assassin royal, tome 11
Le dragon des glaces
Robin HOBB
France Loisirs - 2005
404 pages
La narcheska Elliania, des îles d’Outre-mer, a lancé au princeDevoir un défi : il doit lui rapporter la tête du dragon Glasfeu s’il veut l’épouser.
Il lui faut donc se rendre sur l’île d’Aslevjal où se trouve le monstre, prisonnier de la glace. Mais le jeune homme a fort à faire pour convaincre les Outrîliens de le laisser partir. Après de longs pourparlers et des préparatifs à Castelcerf, le prince prend enfin la mer, accompagné de Fitz et d’Umbre. Hélas, à la suite des machinations de ce dernier pour l’empêcher de se joindre à eux, le fou, qui a prédit à Fitz sa mort à Aslevjal, demeure retenu dans les Six-Duchés.
Lorsque le groupe aborde l’île et son glacier, il installe son campement sur le site où gît le dragon, dans un froid polaire, parmi des plaines de glace et de neige entrecoupées de fractures et de crevasses. Mais, au moment où on commence à creuser, des événements inquiétants surgissent, qui mettent en danger l’expédition. Pourquoi ? Qui en est à l’origine ?
Encore une fois, c’est grace à Naramaya et à sa lecture commune que je me suis relancée dans la lecture de ce onzième tome. Nous sommes peu à tenir le coup sur le long terme avec cette LC, ce qui est dommage au vu de la qualité de cette saga… Mais bon, au bout de deux ans, je comprends totalement que plusieurs ont lâché l’affaire !
Bizarrement, je trouve que le résumé que je vous ai mis, déniché comme toujours sur Livraddict, n’est pas très représentatif de l’histoire : je ne sais pas si c’est dû aux découpes françaises, mais j’ai eu l’impression que mon roman s’arrête avant leur arrivée sur les terres de glaces…
Comme toujours, je ne pense que du bien de ce roman. J’aime vraiment le rythme tranquille des romans de Robin Hobb qui nous force à prendre notre temps et à admirer les jolies choses qui nous entourent, mais aussi à réfléchir sur ce que l’on observe. Dans Le dragon des glaces, j’ai particulièrement apprécié la place laissée aux rites et coutumes Outrîliennes : leur culture est abordée de façon poussée, sans pour autant que cela en devienne lourd.
En soit, il ne se passe pas grand-chose niveau action dans ce tome, mais, encore une fois, ça ne m’a pas dérangée : j’ai beaucoup aimé l’ambiance du voyage sur le bateau et ce que ça signifie pour le cercle d’Art du prince Devoir. Dans cette histoire, il y a une multitude de détails qui, j’en suis certaine, auront leur importance par la suite.
J’ai beaucoup apprécié en apprendre davantage sur Lourd dans ce tome : le petit homme est vraiment mis en avant bien que ce ne soit pas toujours pour de bonnes raisons. J’ai aimé connaître davantage son histoire personnelle et qu’il devienne, au fur et à mesure des tomes, un personnage clef de la série.
J’ai également apprécié voir le cercle de la famille se refermer sur Fitz, que ce soit avec Ortie comme avec Burrich et Leste. Leurs relations sont assez énigmatiques bien que nous connaissons les liens qui les unissent mais ça reste amusant (et assez inquiétant) de voir Fitz se démêler avec tout ça et tenter de ne pas se trahir. En tout cas, ça m’a fait chaud au cœur que Burrich sache la vérité à la fin du tome : il était temps !
Robin Hobb a vraiment une écriture envoûtante : beaucoup râlent après ses descriptions, moi je les adore. Elles me donnent vraiment l’impression de faire partie de l’histoire et m’aident à m’imaginer dans ce monde bien différent du nôtre. J’apprécie l’importance qu’elle donne aux plus petits détails et qui, en y prétend réellement compte, nous laissent entrevoir la suite des événements.
Une saga à lire !
[les +] De la culture Outrilienne, un Lourd qui vaut la peine d’être connu, un secret évantré qui donne chaud au cœur.
[les -] Peu d’actions.
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