Natsuki et ses amis continuent à sillonner la région de Shimabara afin de persuader les différents seigneurs de ne pas intervenir dans la répression de l'émeute des chrétiens. Mais la petite bande des lycéens exilés au XVIIe siècle est poursuivie par un maître du sabre devenu un véritable mythe dans l'histoire du Japon, Yaggû Jûbe. Celui-ci à reçu un seul ordre de mission... retrouver Natsuki et la tuer !
Je connais cette saga depuis un bon moment maintenant, mais je crois que ce n'est que depuis quelques semaines que je l'apprécie à sa juste valeur. Attention, je ne dis pas qu'avant je ne l'aimais pas ! Mais juste que j'étais peut-être un peu trop jeune avant pour apprécier toutes les subtilités de ce texte.
Cela dit, aujourd'hui je découvre totalement ce sixième tome, sur lequel je suis tombée par hasard dans une librairie d'occasion (avec les quatre tomes suivants), j'aurais bien aimé trouver les tomes 11 et 12 également - qui se vendent à prix d'or sur internet - mais malheureusement, je vais encore devoir attendre un petit moment avant d'avoir la série complète...
Amakusa 1637 raconte l'histoire d'un groupe d'ami qui, lors de leur voyage de fin d'année, par une nuit de tempête se retrouve propulsés trois cent ans en arrière, peu de temps avant la révolte des chrétiens d'Amakusa. Michiyo Akaishi relate là des faits historiques en changeant tout de même quelques petits détails : en effet, certains de ces adolescents se retrouvent dans la peau de quelques grands protagonistes de cette révolte. Comme Natsuki qui doit se fondre dans le rôle de Shiro qui à mené cette révolte chrétienne.
Fatalement la religion est très présente dans les différents tomes et pourtant ce n'est pas elle qui fait l'histoire : si les chrétions se révoltent c'est avant tout parce que leurs seigneurs les laissent mourir de faim. Elle n'est pas mise en avaant et Amakusa 1637 est bien tout sauf un manga de propagande religieuse !
J'aime beaucoup les idées que défend Natsuki en rencontrant les différents seigneurs avec lesquels elle souhaite s'allier. Elle a vraiment beaucoup de courage et je suis prête à croire que pour faire le bien, elle n'a aucunes limites : il n'y a rien d'étonnant à ce que les paysans la prennent pour un envoyé de dieu vu qu'elle est parfaite pour ce rôle.
Par contre, je dois avouer que suite à la lecture de ce tome, je m'inquiète beaucoup pour la tendre Kishô : j'espère qu'il ne lui arrivera rien de grâve.
Amakusa 1637 n'est pas un manga que je conseillerais avec tout le monde : il ne faut pas avoir de problème avec la religion ni avec les "modifications" (même très légères) de l'histoire pour profiter pleinement de ce manga.
J'ai vraiment hâte de me plonger dans sa suite :)
Du même auteur :