En ce début de treizième millénaire, l'Empire n'a jamais été aussi puissant, aussi étendu à travers toute la galaxie. C'est clans sa capitale, Trantor, que l'éminent savant Hari Seldon invente la psychohistoire, une science nouvelle permettant de prédire l'avenir. Grâce à elle, Seldon prévoit l'effondrement de l'Empire d'ici trois siècles, suivi d'une ère de ténèbres de trente mille ans. Réduire cette période à mille ans est peut-être possible, à condition de mener à terme son projet : la Fondation, chargée de rassembler toutes les connaissances humaines. Une entreprise visionnaire qui rencontre de nombreux et puissants détracteurs... Récompensé par le prix Hugo de la "meilleure série de science-fiction de tous les temps Le cycle de Fondation est l'œuvre socle de la S-F moderne, celle que tous les amateurs du genre ont lue ou liront un jour.
On est rapidement transporté dans un autre monde, ou la façon de vivre des gens est très bien détaillée, ainsi que leur politique et le monde qui les entourent. On ferme un Asimov et on en sort aussi informé qu'après avoir regardé un documentaire animalier sur Arte. (Veuillez m'excusez cette comparaison malheureuse.)
Tout ça pour dire qu'on ne lit pas Fondation, on le vit. On est présent, comme un figurant, comme un Ange-Gardien qui guette d'en haut ce qui se passe plus bas.
Malgré tout, cela reste de la Science Fiction : les repères ne sont plus les mêmes, on ne sait plus très bien qui est qui, en quelle année et où. L'écriture détaillée de l'auteur devient alors un atout, avec ses multiples descriptions qui en l'inquiéteront sans doute quelques uns. Mais cela n'empêche pas Fondation d'être un livre passionnant, qui mêle des sujets et des visions différentes (ce qui n'arrange pas toujours la vision spatio-temporelle...). Je regrette cependant le manque de présence féminine dans ce livre, bien que tous les personnages présents soient extrêmement intéressant à suivre.
Il serait dommage de ne pas découvrir Fondation d'Isaac Asimov.