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15 mai 2022 7 15 /05 /mai /2022 05:00

 

 

  

 

La Mariée de Ceylan
Dinah JEFFERIES

Editions Milady  2018

382 pages

 


 

 

  

 

La jeune Gwendolyn Hooper, 19 ans, débarque du bateau à vapeur à Ceylan, prête à commencer sa nouvelle vie de femme mariée. Mais l'époux qui l'accueille est distant, secret et sombre. Laurence est toujours loin pour travailler, laissant sa jeune épouse anglaise explorer seule la vaste plantation de thé. Se promenant dans les endroits interdits, Gwen découvre de portes verrouillées, des malles enfermant des robes poussiéreuses, une toute petite tombe envahie par les mauvaises herbes - les indices d'un passé caché et indicible.

 

 

J'aime bien commencer les nouvelles sessions du Challenge Bookineurs en Couleurs par le plus gros livre de la PAL (puis par le plus petit et ainsi de suite jusqu'aux "moyens"). Je trouve ça plus motivant d'alterner les pavés avec des lectures rapides afin de rester dans un rythme dynamique. Cela dit, j'ai été agréablement surprise de tomber sur La Mariée de Ceylan qui m'intriguait : ce roman avait l'air assez différent de mes dernières lectures et j'étais donc curieuse de le découvrir !

Effectivement, j'ai passé un très bon moment avec ce roman qui m'a davantage rappelé les livres de Barbara WOOD qu'un Victoria des Editions Harlequincollection que j'ai beaucoup lu ces derniers temps...

 

J'ai aimé cet esprit de voyage au début du siècle dernier. Je trouve ces atmosphères toujours très mystérieuses, étrangement rassurantes malgré cette aura inconnue pouvant être un peu inquiétante. Je serais bien en mal de placer Ceylan sur une carte (du côté de l'Inde peut-être ? Après vérification sur internet, c'est bien ça ! ;D) mais j'ai trouvé sa représentation très fidèle avec l'idée que je me faisais de la région, tout en humidité, en forêt et en montagnes (faut pas chercher à comprendre pourquoi j'ai une représentation des paysages en tête si je ne sais pas placer le lieu sur une carte --'). Je trouve que, dans cette histoire particulièrement, cet exotisme donne beaucoup de charme et de sensualité à l'ambiance. De plus, j'aime bien la façon dont rien n'est dit et l'importance que prennent ainsi les secrets.

De même, j'ai adoré que l'histoire se déroule sur une dizaine d'années, nous laissant voir Gwen et sa famille grandir. Cela permet également de multiplier et complexifier les différentes intrigues. J'ai apprécié voir le monde changer autour d'elle, découvrir un peu l'histoire de Ceylan mais aussi du monde (comme l'apparition du prêt-à-porter, des publicités et de certaines figures politiques) : cela fait vraiment un lien entre le monde de Gwen et le nôtre.

J'ai été étonnée de découvrir les conditions de travail des personnes travaillant dans l'industrie du thé. Je ne suis pas naïve au point de croire qu'elles sont au top - surtout quand on voit que ce n'est toujours pas le cas aujourd'hui, mais je ne pensais pas qu'elles m'évoqueraient l'esclavagisme dans les champs de canne à sucre. Mes grands-parents étant nés à peu près en même temps qu'Hugh, ça me choque de me dire qu'encore très récemment, cette catégorisation était de mise.

L'histoire de Gwen m'a particulièrement touchée. Je n'avais pas vraiment deviné les intrigues qui apparaissent dans le résumé  et la surprise n'en a donc été que meilleure encore : j'ai vraiment été happée par les découvertes de la jeune femme. Pour le coup, j'ai trouvé très facile de se mettre à sa place dans les décisions difficiles qu'elle doit prendre (et qui ne peuvent pas vraiment être différentes) ainsi que dans les questions qu'elle se pose quand à ce qui a pu se passer et dans son mal être qui en découle. Aujourd'hui, il serait sûrement possible de régler le problème d'une autre manière ou d'accumuler les preuves de sa bonne foi mais, au début du XXe siècle, tout ça n'existait pas.

La conclusion m'a beaucoup plu : c'est ce que l'on espérait tous malgré certains moments difficiles (j'ai encore versé ma petite larme). J'ai trouvé plusieurs passages très beaux, tant ils permettent aux personnages de s'ouvrir les uns aux autres. C'est chouette de se dire que, avec le temps, les personnes s'adoucissent et s'autorisent des sujets de discussion qui auraient été sans retour quelques années auparavant.

 

Gwen m'a bien plu. Malgré sa jeunesse dans les premières pages, il est plutôt facile de s'identifier à elle. J'ai beaucoup aimé découvrir Ceylan et ses habitants à travers son regard curieux et positif. J'ai aimé sa douceur, son dynamisme et sa bienveillance envers les personnes dans le besoin qui croisent sa route. Ce qu'elle fait paraît normal pour nous mais il est clair qu'elle dénote des autres "blancs" de son époque sur Ceylan.

Laurence, son époux, m'a moins touchée. On ne découvrir l'histoire qu'à travers les yeux de Gwen, alors sa distance et ses côtés plus mystérieux ne jouent pas toujours en sa faveur. Cela dit, j'ai aimé son respect des personnes ainsi que son écoute : il est évident qu'il fait partie de ceux qui font bouger les choses.

Hugh, Liyoni et Naveena - la gouvernante - m'ont également touchée. Liyoni, la petite fille, est vraiment très attachante, notamment quand l'on connait son histoire. Elle nous donne vraiment envie de la protéger. J'ai aimé la loyauté et la bienveillance de la gouvernante, tout en discrétion.

 

L'écriture de Dinah JEFFERIES est vraiment très agréable. Les changements successifs d'époque donnent un rythme à l'histoire intéressant, nous permettant de changer légèrement d'environnement sans subir le temps qui passe. Même si cela ne nous permet pas de bien faire connaissance avec l'ensemble des personnages, j'ai apprécié suivre uniquement Gwen. Cela renforme l'atmosphère secrète et mystérieuse du roman.

Une chouette découverte.

 

 

[les +] Des sujets originaux, une ambiance forte, des personnages attachants, une histoire qui court sur une dizaine d'année.
[les -] Des situations révoltantes qui n'ont pas vraiment bougé depuis un siècle.

 

 

Lu dans le cadre de :


Challenge Bookineurs en Couleurs #5.7 : VERT

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19 avril 2020 7 19 /04 /avril /2020 04:00

 

 

   

 

 


Baiser Sucré
Cupcake club, tome 1
Donna KAUFFMAN

Milady - 2012
ebook - epub

 

 

 

 

 

 

Quand Leilani Trusdale, pâtissière émérite, se réfugie sur la petite île de Sugarberry, dans le sud des États-Unis, elle pense laisser derrière elle son passé new-yorkais. C'est alors que son ancien chef et mentor, Baxter Dunne, débarque sans crier gare pour tourner une émission culinaire dans sa boutique de cupcakes.

Avec son regard de braise, il a le don de faire rougir l'adorable pâtissière... Ces deux-là ne partagent-ils pas davantage que leur goût immodéré pour le glaçage 

 

 

J'aime beaucoup les livres qui tournent autour de l'univers de la cuisine. Cuisiner, c'est un acte banal du quotidien, un passage obligé pour survivre... Mais, manger devrait avant tout être un plaisir ! Et la gourmande que je suis aime voir les personnages faire preuve de créativité en cuisine et donner de l'amour comestible à leurs proches. Alors, si en plus cette histoire gourmande peut nous mettre des paillettes plein les yeux en mettant en scène une jolie histoire d'amour, je suis preneuse !

Sans surprise, donc, j'ai beaucoup aimé l'univers de Baiser Sucré. J'ai trouvé Cake by the Cup - la boutique de cupcake de Lani - absolument charmante. J'ai aimé ses petits détails rigolos comme sa collection de tabliers et ses clients attachants et gonflés à l'image d'Alva. Tout comme, j'ai apprécié l'ambiance de la petite île de Sugarberry et ses habitants sincères et amusants. Le décor est plaisant et les liens entre les personnages sont touchants.

J'ai beaucoup aimé voir le Cupcake club se créer à travers les thérapies culinaires lancées par Lani et son amie Charlotte. Ce fut donc avec plaisir que j'ai vu Dree et Alva (encore elle !) se joindre à elles. Ces moments d'échanges sont d'une simplicité déconcertante qui m'ont donné envie de pâtisser et de discuter de tout et de rien avec mes amies.

Étrangement, j'ai moins été sensible à l'intrigue amoureuse que j'ai trouvée assez redondante et lente. L'on sait tous comment ça va se finir mais ça met des plombes à se faire ! Pour le coup, j'hésitais entre trépigner d'impatience en attendant qu'il se passe enfin quelque chose de concret entre Lani et Baxter ou soupirer de désespoir. Clairement, ces deux-là s'aiment mais ne savent pas comment se l'avouer. Et, une fois dit, ils ne savent pas comment s'aimer. Bref, c'est lourd et ça m'a agacée...

Cependant, j'ai bien aimé le cadre de l'émission télévisée de Baxter autour de leur relation amoureuse. J'ai été curieuse de découvrir l'envers du décor et le travail que cela représente. C'est quelque chose qui est rarement abordé dans les livres et ça apporte donc la petite touche d'originalité qui manquait à cette histoire.

 

J'ai trouvé Lani sympathique : j'ai aimé la voir garder les pieds sur terre et apprécier l'essentiel de la vie. J'aime beaucoup la façon qu'elle a de voir sa vie professionnelle. Je comprends son père quand il est inquiet de la voir renoncer à sa carrière à New-York, mais je suis totalement d'accord avec elle pour dire que le bonheur n'est pas forcément dans ce genre de réussite. On sent que Lani est bien entourée malgré la solitude qu'elle affiche et je suis donc ravie que le Cupcake club se créé afin de l'aider à se créer son petit cocon amical sur l'île.

Baxter m'a moins plu, mais j'ai apprécié les différentes facettes qu'il dégage. J'ai aimé le petit Charlie débrouillard que l'on devine encore en lui, son air canaille à se faire damner les petites mamy ainsi que l'engagement dont il fait preuve en cuisine. Par contre, j'ai moins apprécié son côté buldozer qui impose des décisions aux autres sans leur avoir demandé leur avis. Cependant, au fur et à mesure de l'histoire, il s'adoucie et réapprend à entendre "non" pour notre plus grand plaisir.

Charlotte, la meilleure amie de Lani, m'a également bien plu. Elle apporte un vent de fraîcheur et d'inattendu à l'histoire, tout comme Alva. La petite dame est d'ailleurs mon gros coup de coeur de l'histoire : j'ai apprécié sa malice, sa détermination ainsi que la volonté dont elle fait preuve. Clairement, c'est impossible de lui refuser quelque chose.

 

C'était la première fois que je découvrais l'écriture de Donna KAUFFMAN et j'ai passé un bon moment. J'ai apprécié la fluidité de son écriture et la tendresse non dissimulée qu'elle a pour ses personnages. Par contre, sans pourtant m'être ennuyée, j'ai vraiment eu du mal avec le rythme lent de l'histoire : j'aurai préféré un peu plus d'actions et un peu moins de pâtisseries par moment !

Une lecture qui donne faim (et envie de pâtisser avec ses proches).

 

[les +]  Gourmand, touchant, une Alva aussi mignonne que gonflée.
[les -] Par moment, trop de pâtisserie au détriment de l'action.

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30 mars 2019 6 30 /03 /mars /2019 06:00

 

 

 

 

 

 

Le cri du loup
Alpha & Omega, tome 1

Patricia BRIGGS
Editions Milady  2010

363 pages

 

 

 

 

 

 

Anna est un loup-garou.
Elle découvre un nouveau sens à son existence quand le fils du roi des loups-garous débarque en ville pour réprimer les troubles au sein de la meute de Chicago... et qu'il insuffle à Anna un pouvoir qu'elle n'avait jamais ressenti.

 

Comme je le disais hier, le challenge Bookineurs en Couleurs me permet régulièrement de sortir des livres oubliés de ma PAL. Dans ce cas, la faute revient aux auteurs de bit-lit qui écrivent sans cessee les mêmes histoires. Du coup, de lectures déjà-vues en lectures déjà-vus, j'ai fini par ranger ces livres tout au fond de ma PAL... C'est la pénurie de livres verts à l'appart' pour la session verte du challenge Bookineurs en Couleurs qui m'a donc fait aller chercher celui-ci directement dans la bibliothèque de la petite soeur.

 

En toute honnêteté, j'ai trouvé les grandes lignes de l'histoire de Le cri du loup plutôt classique pour ce genre de livre où l'on part à la recherche d'un loup-garou solitaire planqué dans les montagnes. Clairement, c'est plutôt déjà-vu. Par contre, le reste ne l'est pas tellement. J'ai notamment aimé l'arrivée d'Anna dans cette nouvelle ville et les secrets que l'on y devine. J'ai trouvé également intéressant la façon dont se construit sa relation avec Charles mais aussi avec Bran : tout en douceur et en respect. Et, au miracle, les scènes de sexe sont relativement discrètes et ne sont pas au coeur de l'intrigue.

J'ai également apprécié les rebondissements qui surviennent lorsque nous suivons Charles et Anna au coeur des montagnes. En effet, au fur et à mesure que l'on s'y enfonce, l'histoire devient plus originale. J'ai notamment apprécié la façon dont le passé l'un des loups resurgit de manière inattendue. J'ai également apprécié le soupçon de magie de l'histoire même si j'aurai aimé qu'il soit davantage exploité.

 

J'ai eu plaisir à retrouver Anna, même s'il est vrai que je l'avais totalement oubliée depuis ma lecture d'Origine. Je trouve qu'elle est assez originale dans ce genre d'univers : timide et peureuse, elle n'a rien des héroïnes badass habituelles en bit-lit. J'aime l'écoute dont elle fait preuve envers les personnes qu'elle rencontre.

Je trouve Charles plus mystérieux et surprenant : avec lui, je ne sais pas vraiment à quoi m'attendre. J'apprécie sa douceur envers Anna et l'attention respectueuse qu'il lui porte.

 

Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu de livre de Patricia BRIGGS et je ne me souvenais plus vraiment de son univers. J'ai pris plaisir à le redécouvrir mais, malheureusement, je ne me souvenais pas du tout d'Origine ce qui fait que j'ai totalement redécouvert la série avec ce premier tome. Ce qui est totalement logique pour un tome 1 mais très déstabilisant quand on sait que l'on a déjà lu ce qu'il se passe avant. J'ai apprécié la fluidité de son texte, rythmé par des temps d'actions et des moments de vie commune plus doux. 

Une lecture agréable.

 

[les +] Une héroïne originale.

[les -] Un peu déjà-vu.

 

 

Lu dans le cadre de :

 

Challenge Bookineurs en Couleurs #4.2 : Vert

 

 

[l‘avis de la petite sœur]

Du même auteur :

 Alpha & Omega  tome 0 : Origine 

 Mercy Thompson  tome 1 : L'appel de la lune  tome 2 : Les liens du sang

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15 août 2018 3 15 /08 /août /2018 05:00

 

 

 

 

 

 

Opération Cendrillon
Hope TARR

Édition Milady - 2014
Ebook - Epub

 

 

 

 

 

 

 

Le plan était presque parfait...

Rédactrice dans un célèbre magazine, Macie Graham est bien décidée à se venger de Ross Mannon, star de la radio, qui a critiqué son dernier article. pour dénicher des dossiers compromettants, la jeune femme s'introduit incognito dans la vie de Ross en se faisant passer pour la gouvernante dont il a besoin pour éduquer sa fille délurée. L'animateur n'avait pas prévu de tomber sous le charme de son employée en talons aiguilles. Lorsque Macie découvre enfin le secret qui pourrait détruire sa réputation, elle ne sait plus si elle doit étouffer l'affaire au risque de perdre son travail ou la rendre publique, au risque de gâcher ce qui pourrait être un conte de fées...

 

 

Au vu du titre du livre, je ne m'attendais pas du tout à ce genre d'histoire... C'est aussi ça, les surprises avec les liseuses : le résumé n'étant pas accessible, quand on choisi un livre dans sa bibliothèque, on ne mise que sur le titre et la couverture... Rose, en l'occurence pour le challenge Bookineurs en couleurs ! ;) 

 

Pour le coup, je ne pense pas pouvoir dire que j'ai aimé ce livre : c'est trop cliché pour moi et je ne suis pas sûre d'être en accord avec les valeurs du bouquin. Pour tout dire, je ne suis même pas certaine de pouvoir dire clairement ce qu'elles sont. J'ai eu l'impression que pour l'auteure, les démocrates, la religion et l'image d'une famille parfaite étaient importantes et qu'elle avait tendance à diaboliser les modes de vie plus libérés. Ce sont toutes ces petites remarques dites à demi-mots qui m'ont agacée : sérieusement, la tolérance est un chouette truc !

Pour en revenir avec le titre et son rapport avec l'histoire, je suis également un peu échaudée... Pour moi, le seul rapport s'exprime par une paire de chaussures - les chaussures de Cendrillon - dont nous entendons parler seulement trois fois dans le bouquin. Un peu léger pour figurer dans le titre, non ?

Sinon, je dois dire que je me suis tout de même prise au jeu de l'histoire. Elle est classique, vue et revue dans les téléfilms qui passent l'après-midi à la télé, mais elle fonctionne plutôt bien ! C'est plutôt amusant, on s'attache assez facilement aux personnages et on a envie de découvrir cet affreux secret (qui est très loin de l'être). La fin se devine, mais, encore une fois, c'est ce que l'on avait envie de lire.

L'autre point positif, c'est que le côté puritain du livre m'a évité les scènes de sexe à la pelle et sans intérêt qui m'agacent dans les bouquins du genre.

 

J'ai trouvé Macie plutôt attachante bien qu'elle soit clichée. Au début, on la rencontre terriblement ambitieuse et perdue pour la retrouver, à la fin du bouquin, en petite femme parfaite. Du coup, c'est vraiment l'entre-deux que j'ai apprécié : ce moment où elle n'était ni vraiment l'un, ni vraiment l'autre... Quand elle se posait des questions et était tolérante, elle était plutôt chouette.

Ross m'a assez laissée de marbre. Il a peut-être tout pour plaire mais ses idées arrêtées m'ont vraiment dérangées.

 

C'était la première fois que je lisais Hope TARR et, franchement, je ne suis pas totalement convaincue... Entre ces valeurs loin des miennes et son histoire déjà-vue, je n'ai pas eu tellement d'atomes crochus avec son univers. Peut-être qu'il en serait différemment avec un autre de ses romans ?

Une lecture qui m'a laissée de côté...

 

 

[les +] Sympathique, peu de sexe

[les -] Déjà vu, des valeurs différentes des miennes

 

 

Lu dans le cadre de :

Challenge Bookineurs en couleurs #3.10 - Rose

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10 décembre 2016 6 10 /12 /décembre /2016 06:00

 
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9 décembre 2016 5 09 /12 /décembre /2016 06:00

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8 décembre 2016 4 08 /12 /décembre /2016 06:00

 

 

 

 

La novice
La trilogie du Magicien Noir, tome 2

Trudi CANAVAN

Editions Milady2016

758 pages

 

 

 

 

 

Aujourd’hui, vous avancez d’un pas sjur la route qui fera de vous des mages. Vous êtes des novices, vous devez jurer de respecter les lois de la Guilde et de ne jamais, jamais jeter de sort sans la présence d’un magicien ? Le plus important, pour un mage est la connaissance. Et même si ses pouvoir se manifestent d’eux-mêmes, il mourra s’il ne sait pas les contrôler.

Tous les novices de la Guilde des magiciens viennent de familles puissantes… sauf Sonea. Mais elle sait bien qu’elle peut se tourner vers ses maîtres Dannyl et Rothen pour leur demander de l’aide. En tout cas, jusqu’à ce que d’infâmes rumeurs commencent à courir sur elle – et qu’Akkarin, le haut seigneur, intervienne. Nommé ambassadeur de la Guilde, le seigneur Dannyl part pour la cours d’Elyne ou il entreprend une mission secrète : reprendre la quête que le haut seigneur lui-même entama puis abandonna il y a longtemps, à la recherche d’anciens savoirs magiques. Cependant, ignorant les motivations réelles de sa mission, Dannyl fait bientôt face à des dangers inattendus… Sonea, quant à elle, a presque oublié le sombre secret d’Akkarin ; mais cacher la vérité est peut-être une grave erreur…

 

 

J’avais beaucoup aimé le premier tome qui m’avait étonnée et j’ai davantage aimé encore ce deuxième. Heureusement que le Challenge Un mot, un titre est là pour déterrer les pépites enfouies dans ma PAL.

Dans le tome un, on laisse Sonea en bonne compagnie à la Guilde mais aussi détentrice d’un terrible secret, du coup, on la retrouve avec plaisir dans ce tome pour la voir faire ses premiers pas à l’école des magiciens. Malheureusement pour elle, c’est un peu plus compliqué que ce qu’elle espérait : venant des bas quartiers, elle est tout de suite mise de côté par ces gosses de riche et un petit c** prend la tête de la méchante troupe pour lui en faire voir de toutes les couleurs : intimidation, agression, rumeurs… elle en voit de toutes les couleurs. J’ai trouvé intéressant le fait qu’elle ne cherche pas à tout prix à se défendre avec la magie : ce serait la solution de facilité et ça ne résoudrait pas tous les problèmes pour autant…

L’autre intrigue intéressante dans ce livre est le penchant vers le côté obscur du Haut Seigneur, Akkarin, découvert par Sonea, Dannyl et Rothen. Autant dire que quand Akkarin apprend que son secret est découvert, ils n’en mènent pas large, surtout quand il devient le tuteur de Sonea. Personnellement, même si il ne se passe pas grand-chose du côté de cette ligne directrice dans ce tome, elle m’intrigue beaucoup : Akkarin laisse entendre à plusieurs reprise qu’il pratiquerait cette magie pour d’autres raisons que celles qui nous viendrait naturellement en tête… Serait-il possible qu’il soit gentil, du coup ?

La fin m’a bien plu et m’a donnée envie de me ruer sur le tome suivant : j’ai hâte !

 

J’ai retrouvé avec plaisir Sonea dans ce deuxième tome : la jeune femme a bien évolué entre ces deux histoires et on la voit plus déterminée et travailleuse que jamais. Elle perd également un peu de se naïveté pour gagner en maturité et en respect envers les magiciens. C’est intéressant de la voir faire ses preuves pour gagner la confiance des différents magiciens de la guilde, même si, finalement c’est encore loin d’être gagné…

J’ai également apprécié le personnage de Regin qui, malgré sa méchanceté, se révèle intéressant : il m’a fait un peu penser à Drago Malefoy. C’est totalement le personnage que l’on adore détester !

 

J’ai retrouvé avec plaisir l’écriture de Trudi Canavan et sa douceur quasi-maternelle. J’ai trouvé ce tome plus tranquille ou posé que le précédent : on ne court plus partout et l’on se pose davantage avec les sentiments de Sonea. J’ai franchement hâte de découvrir le dernier tome !

Une belle découverte.

 

 

[les +] Une école de la magie

[les -] Trop tranquille ?

 

 

Lu dans le cadre de :

 

Challenge Un mot, des titres #44 - Noir

Challenge Gourmand #6 - Gâteau

 

 

Du même auteur :

■ La trilogie du Magicien Noir  tome 1 : La guilde des magiciens

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7 décembre 2016 3 07 /12 /décembre /2016 06:00

 

 

 

 

L’Amant furieux
La confrérie de la dague noire, tome 3

J.R. WARD

Editions Milady2010

565 pages

 

 

 

 

 

 

Profondément marqué aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur, le guerrier vampire Zadist croit qu’il est indigne de toute compassion ou même du grand amour. Une nuit, une étincelle d’espoir croise son chemin sous la formen d’une jeune civile : Bella. Mais égal à lui-même, il la repousse. Quand l’ennemi de leur race kidnappe Bella, Zadist se refuse à se reposer tant qu’il ne l’aura pas sauvée et quand c’est le cas, il se retrouve face à un danger encore plus grand alors que le destin lui offre une dernière chance de retrouver enfin la paix.

 

 

Enfin ! Enfin ce livre n’est plus dans ma PAL. Autant dire que sans la session « noir » du Challenge Un mot, des titres, il y serait encore. Et pourtant, j’avais plutôt bien apprécié les deux premiers tomes bien que les histoires ne m’aient jamais passionnées…

Mais là, clairement, ça a été le pompon : j’ai l’impression que d’un tome à l’autre, on change les prénoms des personnages et on recommence la même histoire tant le déroulement est le même. Histoire qui est vue et revue dans la plupart des livres bit-lit. Du coup, j’ai encore plus l’impression d’avoir fait le tour du genre d’autant plus que, dans le cas de la Confrérie de la dague noire l’histoire n’est pas vraiment mignonne (c’est cul-cul et remplit de scènes de sexe où ils font toujours la même chose : bonjour l’imagination des vampires au pieu ! – Ah, ah ! Jeu de mots !) et encore moins drôle. Le ton est vraiment sérieux, désespéré et, malheureusement, ça ne marche pas avec moi.

La fin est prévisible – comme la totalité du bouquin, en fait – donc je n’ai pas vraiment été surprise par ce que j’y ai lu. Ah, si ! Il y a beaucoup moins de sexes que dans les tomes précédents ce qui est tout de même un sacré bon point (mais qui donne moins de passages à sauter en l’occurrence).

Quant à la fin, elle s’est révélée sans surprises.

 

Bella et Zadist ne m’ont pas particulièrement plu : je les ai trouvés très superficiels et pas vraiment approfondi. On les voit davantage agir que se dévoiler et c’est toujours un peu gênant dans les livres puisque ça ne donne pas vraiment de raison au lecteur pour s’identifier à un personnage et donc entrer dans l’histoire. Ils sont plutôt sympathiques mais surtout cliché notamment Zadist dans son rôle de vampire torturé.

 

L’écriture de J.R. Ward est agréable : le ton est parfois doux, parfois dynamique, les scènes sont écrites avec minutie ce qui nous donnerait presque l’impression d’y être et, pour une fois, elle n’abuse pas avec les scènes de sexe. Le problème c’est juste que l’histoire reste totalement superficielle, déjà-vue et clichée.

Une lecture dont on est content quand elle se termine.

 

[les +] Une écriture plaisante.

[les -] Cliché, déjà-vu, superficiel.

 

 

Lu dans le cadre de :

 

Challenge Un mot, des titres #44 - Noir

Challenge Gourmand #6 - Gâteau

 

 

 

[l‘avis de la petite sœur]

Du même auteur :

 La Confrérie de la Dague Noire  tome 1 : L'amant ténébreux  tome 2 : L'amant éternel

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6 décembre 2016 2 06 /12 /décembre /2016 06:00

 

 

 

L’ombre d’une reine noire
La guerre des serpents, tome 1

Raymond E. FEIST

Editions Milady2013

598 pages

 

 

 

 

 

Erik de Darkmoor, fils illégitime d’un baron, s’enfuit vers la cité de Krondor après avoir tué accidentellement son demi-frère. Condamnés à mort, Erik et Rupert, son ami d’enfance, échappent à leur sort en acceptant une mission désespérée contre les Pantahians. Ces créatures reptiliennes préparent la conquête de Midkemia et le retour de leur déesse Alma-Lodaka.

 

 

Encore un livre piqué dans la bibliothèque de mon père pour vider un peu ma PAL « Noir » en vue de la dernière session du Challenge Un mot, des titres. La couverture ne me donnait pas du tout envie de me lancer dans cette lecture, pas même le nom de l’auteur qui ne m’était pourtant pas inconnu…

 

Quelle n’a donc pas été ma surprise quand j’ai découvert un nom bien connu au détour d’une ligne : Krondor. Cette découverte m’a ramené quelques années en arrière (bon, ok, au moins dix) quand mon père m’avait fait découvrir Pug et sa saga La guerre de la faille.

Le début de l’histoire m’a vraiment emballée : Erik et Rupert sont très sympathiques et leur histoire m’a tout de suite plu. J’ai apprécié la course poursuite avec les forces de l’ordre suite à leur meurtre ainsi que leur procès qui était vraiment impressionnant. Puis, l’histoire est devenue assez bizarre : le camp d’entrainement était tout de même assez intéressant mais ils m’ont perdu en chemin lors des derniers préparatifs de la bataille… Il faut dire aussi que ça ne collait plus tellement avec le début du livre, du coup, je n’étais plus dans le même état d’esprit.

Par contre, j’ai apprécié les différents voyages et la diversité des gens que l’on rencontre et qui ne sont pas forcément ceux qu’ils ont l’air d’être. Je pense notamment aux compagnons de bagne des deux amis qui se révèlent plutôt cools même si ce sont tous des assassins (ou presque).

J’ai également apprécié la dimension plus discrète que l’on découvre dans cette histoire et dans laquelle on revoit rapidement Pug.

La fin est assez chouette : en soit, c’est une vraie fin ce que j’aime beaucoup. On peut s’arrêter là sans soucis : on a une jolie conclusion. J’aime bien ce principe de ne pas forcer les gens à acheter la suite pour connaitre la fin d’une histoire (même si, les gens achèteront tout de même la suite !).

 

Erik et Rupert sont tous les deux très sympathiques bien qu’ils soient très différents l’un de l’autre. Rupert est un tchatcheur tandis qu’Erik est davantage brut de décoffrage bien que l’on sente très bien ses racines nobles dans ses faits et gestes mais également dans certaines de ses valeurs. Leur amitié est vraiment apaisante : ils peuvent réellement compter l’un sur l’autre dans les moments les plus difficiles et sont comme des frères. Difficile d’imaginer que leur chemin pourrait se séparer un jour…

 

J’ai été ravie de retrouver l’écriture de Raymond E. Feist même si, comme je le disais plus haut, au début, j’avais totalement zappé qui était le bonhomme ! Son écriture dynamique et ses personnages humains sont vraiment une force pour la crédibilité de ses romans et je lirais avec plaisir la suite de cette histoire.

Un très bon début.

 

 

[les +] Un début vraiment bien.

[les -] Une suite très différente.

 

 

Lu dans le cadre de :

 

Challenge Un mot, des titres #44 - Noir

Challenge Gourmand #6 - Gâteau

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2 décembre 2016 5 02 /12 /décembre /2016 06:00

 

 

 

La guilde des magiciens
La trilogie du Magicien Noir, tome 1

Trudi CANAVAN

Editions Milady2016

480 pages

 

 

 

 

 

Cette jeune fille est plus puissante que la moyenne de nos élèves, peut-être même plus que nos mages ! Elle est un danger. Il faut la trouver et l’arrêter. Si c’est une renégate, la loi nous oblige à l’amener devant le roi. Sinon, nous sommes tenus de lui enseigner le Contrôle. C’est encore une enfant, probablement une voleuse ! Mais elle pourrait devenir une grande magicienne… 

Comme chaque année, les magiciens d’Imardin se réunissent pour nettoyer la ville des indésirables. Protégés par un bouclier magique, ils avancent sans crainte au milieu des vagabonds, des orphelins et autres malandrins qui les haïssent. Soudain, une jeune fille ivre de colère leur jette une pierre… qui traverse sans effort le bouclier magique dans un éclair bleu et assomme l’un des mages. Ce que la Guilde des magiciens redoutait depuis si longtemps est arrivé : une magicienne inexpérimentée est en liberté dans les rues ! Il faut la retrouver avant que son pouvoir incontrôlé la détruise elle-même, et toute la ville avec elle. La traque commence…

 

 

En cherchant un livre qui pourrait convenir pour la session « Noir » du Challenge Un mot, des titres, je suis tombée sur cette trilogie qui ne me tentait pas des masses à la base bien que l’histoire eût l’air sympa’… Je me suis donc lancée sans grande conviction (généralement, je ne suis pas vraiment fan des sagas Milady) dans ce premier tome qui m’a totalement happée !

 

L’histoire est vraiment sympa' : j’ai aimé cette course poursuite dans les ruelles des taudis – le quartier pauvre de la ville – qui nous fait découvrir une partie de sa population. Là-bas, ça craint et l’on ne peut que souhaiter à Sonea de pouvoir s’en sortir. C’était assez intéressant de voir à quel point le nouveau statut de magicienne de la jeune fille la rend précieuse et attire les mauvaises intentions ou, du moins, les gens peu recommandables.

J’ai également apprécié partir à la découverte de la Guilde et voir que leurs intentions envers la jeune femme étaient plutôt bonnes. On en apprend peu sur l’organisation de la Guilde dans ce tome, et notamment de leurs études, mais j’imagine que cela viendra dans les prochains tomes. J’ai trouvé intéressant le complot qui se dessine dans ces locaux et la façon dont Sonea le gère, pas forcément très intelligemment mais avec beaucoup d’humanité.

La fin est plutôt sympa’ et nous laisse percevoir de jolies choses et de nombreux rebondissements arriver dans les prochains tomes : la ligne directrice est déjà écrite, il ne reste plus qu’à la suivre.

 

Sonea est une jeune fille vraiment attachante. Bien qu’elle passe régulièrement au-dessus des règles pour pouvoir vivre dans de bonnes conditions, elle a beaucoup de valeurs ce qui fait que l’on se reconnaît facilement en elle. J’ai également beaucoup apprécié ses amis des taudis.

Darryl et Rothen sont également de bonnes découvertes : ils tranchent avec les autres magiciens de par leur ouverture d’esprit et la gentillesse dont ils font preuve.

 

C’était la première fois que je découvrais l’univers de Trudi Canavan et ai passé un très bon moment dans celui-ci. L’écriture est douce sans pour autant manquer de rebondissements. L’histoire pourrait sembler déjà-vue mais c’est finalement assez loin d’être le cas ! 
Une belle découverte !

 

[les +] Des personnages attachants, un monde complexe à découvrir.

[les -] Un peu classique.

 

 

Lu dans le cadre de :

Challenge Un mot, des titres #44 - Noir

Challenge Gourmand #6 - Gâteau

 

 

Du même auteur :

La trilogie du Magicien Noir tome 1 : La guilde des magiciens tome 2 : La novice

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Intervalle de temps entre deux retours consécutifs de la lune à la même phase.
Soit 29 jours, 12 heures, 44 minutes et 2.8 secondes.



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