Cul-de-sac est le récit d'un voyage au paradis des grands espaces australiens qui vire au cauchemar éveillé. Nick, héros bien malgré lui de ce thriller féroce, n'avait rien contre ce pays avant d'écraser un kangourou par une nuit sans lune. Sa rencontre avec la jeune et robuste Angie va le mener en plein coeur du bush. Au milieu de nulle part. Au sein d'un clan d'allumés coupés du monde, sans aucune route pour quitter ce traquenard. Nick, désormais n'aura qu'une seule obsession : comprendre ce qu'il fait là et sauver sa peau. Fuir alors que toute la communauté le surveille.

Woaw ! Je ne m'attendais pas à ça mais je ne suis pas du tout déçue , au contraire !

C'est une histoire totalement tordue, bizarre, mais vraiment bien écrite : c'est étonnant et détonnant, vraiment surprenant. Cul-de-sac est d'ailleurs aussi connu sous le nom de Piège nuptial.

Avec Cul-de-sac, on attérit dans un autre monde en plein milieu du notre : ça c'est ce qui rajoute au côté terrifiant du livre. On est en Australie, ce n'est pas vraiment un pays terrifiant, il est comme le notre... Mais la petit noix d'habitants qui habitent Wollanup ont écrit leur propre et rien n'arrête les dirigeants, même la morale.

C'est assez étrange, mais Douglas Kennedy joue à merveille avec les mots pour donner une saveur particulière à ce village.

Cul-de-sac, bien que ce soit un thriller, ne m'a pas terrorisée, pourtant je l'ai lu en pleine nuit ! Même pas un petit rêve bizarre où j'étais poursuivie par un kangourou fou ! Rien. Nada.

Tant mieux, mais bon... peut-être que j'étais trop fatiguée pour avoir peur (c'est possible ça ?). D'un autre côté c'est quand  même l'histoire d'un mec qui se fait enlevé et qui est forcé de se marier à une jeune fille. Vu mon âge et que je suis une fille, je n'avais pas réellement à craindre...

Les personnages sont vraiment atypiques, même le héro : Nick est un baroudeur de presque quarante ans, sans attaches. Il n'est pas particulièrement attachant, ni sympathique, mais on suit ses aventures avec beaucoup de plaisir.

La majorité des autres personnages sont des cinglés (le mot est assez faible) surtout Angie et Daddy, qui n'ont absolument aucun freins mental et son d'une violence rare.

Krystal est, je crois, la seule personne "normale" de Wollanup...

Douglas Kennedy a une écriture très agréable, très simple et facile à lire. Il va à l'essentiel, sans détour compliqués, on comprendre tout de suite ce dont il parle et ça me semble très important...

J'espère que j'aurais l'occasion de lire d'autres de ses livres !

Si vous voulez lire une histoire détonnant, ouvrez Cul-de-sac, ça m'étonnerait que vous soyez déçus !

Du même auteur :

♦ Cet instant-là ♦ Combien ? ♦ La poursuite du bonheur ♦ L'homme qui voulait vivre sa vie

rendez-vous initié par Mallou et proposé par Galleane

CE QUE J'Ai LU LA SEMAINE PASSEE 

Les hamsters n'ont pas de voix, Sophie CHERER : frais, drôle, enfantin.

Le huit, Katherine NEVILLE : intrigue, aventure & histoire. [mon avis]

Le cercle secret, tome 3 : Le pouvoir, L.J. SMITH : magie, intrigue & amour.

Le silence des agneaux, Thomas HARRIS : surprenant, inquiètant & intriguant. [mon avis]

Hunger games, tome 3 : La révolte, Suzanne COLLINS : révolte, intrigue & amour.

The luxe, tome 4 : Vénéneuses, Anna GODBERSEN : frais, petillant & girly.

CE QUE JE LIS EN CE MOMENT

Cul-de-sac, Douglas KENNEDY.

CE QUE JE VAIS LIRE CETTE SEMAINE

La trilogie de Bartiméus, tome 1 : L'Amulette de Samarcande, Jonathan STROUD

 Le maître des illusions, Donna TARTT

Et vous, que lisez-vous ?

Réintroduire des loups dans le Mercantour, c’était une belle idée. Évidemment, on n’a pas tenu compte de l’opinion des bergers et, quelques mois plus tard, la révolte gronde. Mais est-ce bien un loup qui tue les brebis autour de Saint-Victor ? Les superstitions ressurgissent, un bruit se propage : ce n’est pas une bête, c’est un homme, un loup-garou. Lorsque Suzanne est retrouvée égorgée, la rumeur devient certitude : les loups n’agressent pas les hommes. À Paris, devant sa télé, le commissaire Adamsberg guette les nouvelles de la Bête du Mercantour, d’autant plus intrigué qu’il a cru reconnaître Camille sur la place de Saint-Victor...

Mon premier Fred Vargas, mais certainement pas le dernier... Bon je m'attendais à mieux, mais je suis prête à retenter l'aventure.

Première surprise, Fred Vargas est une femme, si on ne me l'avait pas dit jamais je ne l'aurais deviné, bien que l'écriture de L'homme à l'envers est parfois un peu féminine. Cependant, on ne fait pas l'étalage des sentiments, on est dans un monde noir, dans lequel on n'aimerait pas se retrouver.

Les différents personnages sont vraiment bien décrits, on s'attache facilement à eux, bien qu'on ne connaisse pas vraiment leurs sentiments, leurs pensées... : Ils sont à la fois proches et éloignés. Du coup, on doute, on se méfie, et si finalement le coupable était l'un d'entre eux ?

Bizarrement, je savais qui était le tueur depuis le début, ça me semblait évident. Bien que l'on ai pas de preuve ni quoique ce soit, pas de truc de louche autour de lui : ça doit être mon intuition féminine !

Quand le mystère tombe, cela parait évident. Les raisons sont simples, les évènements aussi.

Ce n'est pas vraiment un livre inquiètant, bien que ce ne soit pas vraiment le genre de livre que j'aimerais lire en pleine nuit, toute seule chez moi... Pourtant, on ne sait pas vraiment à quoi s'attendre, un loup-garou ? Est-ce vrai ? Est-ce un imitateur ? Un malentendu ?

C'est vraiment une histoire très bien racontée, ça n'a pas été un coup de foudre, mais je pense que je lirais d'autres livres de cet auteure. J'aime beaucoup sa façon d'écrit : simple, sans chichis, égnigmatique...

L'homme à l'envers est un roman policier très agréable.

Du même auteur :

♦ Un lieu incertain