Allez savoir ce qui se passe dans la tête d'un joueur.
Les critiques sont loin d'être tendre avec ce nouvel Amélie Nothomb. Déjà qu'en temps normal les avis sont mitigés, j'ai bien l'impression que pour Tuer le père, c'est pire.
Cela dit, j'ai beaucoup aimé ce roman. Bon ce n'est pas vraiment le genre habituel de l'auteur, il est moins "barré" que ses autres titres... mais il reste très agréable. J'aime bien les changements que l'on découvre dans son écriture. C'est fait avec douceur. Mais bon, j'espère que cet essaie ne sera pas définitif, car bien que ce livre soit très sympa, j'aime beaucoup la folie douce "plus brute" qu'on retrouve dans ses histoires !
On retrouve assez facilement le monde un peu déjanté d'Amélie Nothomb : les personnages sont atypiques, les situations aussi. On est dans un univers que la majorité (et moi la première) des personnes ne côtoient pas : le festival du burning man, les hallucinogènes, la magie...
Dit comme cela, on pourrait penser que c'est un titre comme un autre, mais bien que la chute soit grande, Amélie Nothomb nous laisse le temps de la digérer et de l'accepter... C'est plus doux que d'habitude, plus calme. J'ai l'impression qu'habituellement, la "grande révélation" se trouve dans les trois dernières lignes, qu'on fini le livre sous le choc et puis... plus rien. Que là, elle nous explique ce qu'il se passe après : c'est agréable, mais ça change !
Bref, contrairement à beaucoup de lecteurs, je ne suis absolument pas déçue de cette lecture. J'ai beaucoup apprécié découvrir cette nouvelle facette d'Amélie Nothomb.
Tuer le père est un très bon roman.
Du même auteur :
♦ Barbe bleue ♦ Cosmétique de l'ennemi ♦ La métaphysique des tubes ♦ La nostalgie heureuse ♦ Stupeur et tremblements ♦ Une forme de vie