À un mois d'intervalle, deux familles entières sont massacrées à leur domicile, l'une à Birmingham, l'autre à Atlanta. Jack Crawford, chef du département des Sciences du comportement du FBI, charge Will Graham de trouver celui que la presse a baptisé "le Dragon rouge". Par le passé, Graham a montré une aptitude incroyable à se mettre dans la peau d'un psychopathe en arrêtant le Dr. Hannibal Lecter, un assassin bestial. Il consulte donc Lecter, désormais emprisonné à vie, pour comprendre et analyser les comportements du tueur. Il constate qu'il a sévi la première fois un soir de pleine lune, et la seconde un jour avant la fin du mois lunaire. Le FBI a donc un peu plus de trois semaines pour mettre fin à ce carnage.
Dans ce premier roman, Harris met en place les protagonistes que l'on retrouve dans Le Silence des agneaux, puis dans Hannibal.
Quelle surprise, pour le coup j'ai eu un peu de mal à m'endormir !
J'ai lu le tome 2 sans savoir qu'il s'agissait d'un deuxième tome, il y a deux semaines et j'avais beaucoup apprécié cette histoire. Celle de Dragon rouge est très différente même si les ingrédients et le style restent globalement les mêmes.
On retrouve quelques personnages du Silence des agneaux comme Graham, le flic vedette de l'histoire et Hannibal qui fait une rapide apparition.
Le shéma de l'histoire est à peu près le même : on retrouve des corps (ici deux familles massacrées), on appelle le FBI qui demande des renseignements à Hannibal. Comme ça, ça parrait tout simple, mais ce n'est pas vraiment le cas ! C'est bien plus compliqué que ça !
Comme dans Le silence des agneaux, on sait, dès le premier tiers du livre le nom du tueur, alors que le FBI ne sait rien de lui... On a le temps d'avoir peur pour les gens qui l'entourent, c'est assez inquiètant : on trépigne sur place car les secours n'arrivent pas et que l'on se dit que même si il ne se passe rien (pour l'instant) tout peut déraper d'un moment à l'autre...
J'aime beaucoup le style de Thomas Harris, que je découvre une seconde fois. Il a une écriture très simple qui met en avant tout les évènements terribles qui se passent. Tout est annoncé d'un ton très détaché, persque impersonnel - un peu comme dans les séries à la télé -, professionnel en fait. C'est ce qui est aussi terrible je trouve : les horreurs sont banalisés.
J'aime également beaucoup le fait qu'on s'attaque au passé du tueur, on arrive même à presque éprouver de la compassion pour lui, c'est terrible ! On sait ce qu'il pense, ce qu'il ressent, ce qu'il compte faire... et c'est loin d'être agréable !
Je ne suis absolument pas déçue de la découverte de Dragon rouge : j'ai vraiment passé un très bon moment de lecture avec Thomas Harris. Mes cernes peuvent en témoigner !
Je ne peux que vous conseillez cette lecture inquiétante...
Dans la même série :
♦ tome 2 : Le silence des agneaux
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