Si le chien est le meilleur ami de l'homme, il peut parfois être le pire. C'est ce que vont découvrir John et Jenny Grogan, quand ils décident d'acheter un labrador peu de temps après leur mariage, afin de tester leurs capacités parentales. D'adorable petite boule de poils, Marley se transforme en un mastodonte de quarante-cinq kilos, qui détruit tout sur son passage, dévore quantité de nourriture et d'objets en tout genre, et témoigne d'un attachement
aussi débordant qu'envahissant envers ses maîtres.
Quand j'ai découvert ce livre dans la liste des bouquins du baby-challenge Contemporain 2014, je ne peux pas dire que j'ai sauté de joie. Si il y a bien un truc qui ne m'intéresse pas, ce sont bien les chiens, donc une histoire qui ne tourne qu'autour de nos amis à quatre pattes... je m'en serais bien passée. Mais bon, comme on n'est jamais à l'abri d'une bonne découverte littéraire, j'ai pris mon courage à deux mains (j'exagère à peine) et je l'ai emprunté à la bibliothèque.
Il est vrai que je n'ai pas été transportée par ce livre - je suis vraiment à des années lumières de la famille Grogan - mais bon, au moins, il aura eu le mérite de me donner un café supplémentaire pour le challenge Gourmand de P'tite pomme. ;p
Je crois que ce livre s'adresse vraiment aux amoureux des bêtes. C'est quelque chose de difficile à comprendre pour quelqu'un comme moi - qui n'a jamais eu d'animaux à domicile - cette loyauté à tout épreuve et cet amour inconditionnel pour un animal. Pourtant, d'une certaine façon, à travers ce livre, je me suis attachée à Marley le chien. John Grogan à vraiment su montrer toute l'estime qu'il avait pour son chien dans ce roman.
J'ai trouvé très touchants les commentaires des lecteurs du journal, suite à son article sur son chien : on sent qu'il y a vraiment un lien très fort entre tous les maîtres d'animaux. C'est assez étrange de ce dire qu'il suffit d'avoir un chien pour faire parti d'une communauté à part. J'ai été étonnée par ce lien émotionnel si intense auquel je ne m'attendais absolument pas : ce passage m'a vraiment émue.
En soit, dans ce livre, ce n'est pas Marley qui m'a intéressé mais la vie de la famille. D'un certain côté, le chien n'est qu'un prétexte pour nous montrer le temps qui passe et l'évolution de la petite famille. J'ai aimé toutes ces questions qui sont posées autour de la maternité, de la sécurité, de la vie professionnelle. Tout simplement par ce que ce sont des choses qui me parlent, qui sont vraiment concrètes dans mon monde sans animaux de compagnie. En fait, je crois même que, si Marley n'avait pas été présent dans ce livre j'aurais tout autant apprécié ce livre. Bon, ce n'est pas totalement vrai : je savais que la présence du chien allait rendre cette lecture difficile, mais si il n'avait pas été là, je l'aurais certainement trouvé ennuyeux.
Même si je n'ai pas apprécié son histoire, j'ai trouvé l'écriture de John Grogan très touchante : il a vraiment su trouver les mots juste pour faire l'éloge de son chien et nous transporter tous l'amour qu'il avait pour lui. C'est écrit très simplement, avec beaucoup d'honnêteté et je pense que beaucoup de lecteurs peuvent se reconnaitre dans son histoire.
Une jolie histoire d'amour pour un chien qui ne m'aura pas conquise...
[les +] Une histoire dans laquelle se reconnaitront beaucoup de lecteur, un ton simple et honnête, une histoire qui ne s'arrête pas qu'à un chien.
[les -] Une histoire qui ne s'adresse quasiment qu'aux amis des bêtes.
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