Jean, la trentaine, bisexuel, tombe amoureux de Laura, 17 ans. Il lui annonce qu'il est séropositif, mais la jeune fille lui pardonne.
Ça fait un moment que ce livre traîne dans ma PAL et ce n'est qu'avec l'arrivée du mois rouge du challenge Bookineurs en couleurs de Liyah (je triche un peu, c'est vrai ^^) que je me suis enfin décidée à le lire. D'autant plus qu'il fait également parti de mon challenge New PAL 2013 de Yukarie.
Au final, c'est plutôt une bonne surprise, même si je dois dire que j'ai trouvé Les nuits fauves assez effrayante comme histoire.
Le truc, c'est que le SIDA ne fait plus vraiment peur aujourd'hui : bon, c'est vrai qu'il est toujours bien présent, que des personnes sont contaminées chaque jours, tandis que d'autres faiblissent de semaines en semaines... Mais, n'empêche qu'il est limite banalisé aujourd'hui.
Alors, forcément, le fait de retourner 30 ans en arrière, au point fort de la contamination, ça fait un choc. A travers Les nuits fauves, j'ai fait la rencontre du croque-mitaine qu'est le SIDA. Et pour le coup, je suis assez « choquée » : ce livre fait vraiment peur sur ce point-là ! Je crois que je me souviendrais très longtemps de cette partie de l'histoire. Du coup, ce roman a été une terrible piqûre de rappel.
Par contre, j'ai moins accroché à l'autre partie de l'histoire, plus sentimentale. Plus sexuelle que sentimentale en fait ! Le héros a vraiment des mœurs dissolus (remarque, il couche avec qui il veut !), en soit ça ne m'a pas choquée ni quoique ce soit, c'est juste que c'est le genre de truc qui ne m'intéresse pas de savoir.
J'ai trouvé l'écriture de Cyril Collard plutôt agréable en dépit du fait qu'il prenne un malin plaisir à raconter en détails les multiples scènes de « débauches » que l'on retrouve dans ce livre ;)
Par contre, je dois dire que la présentation du livre m'a assez dérangée : il n'y a pas chapitres dans ce roman même si il y a des « coupures », du coup, l'on s'arrête où l'on peut ce que je ne trouve pas vraiment agréable... Heureusement que le roman est court !
Les nuits fauves est un roman très dérangeant.
[les +] une grosse piqûre de rappel envers le SIDA, une écriture agréable.
[les -] une structure d'histoire assez bizarre.