Grace vit dans une petite ville du nord américain, près d'une forêt. Un hiver, lorsqu'elle était petite, elle s'est faite attaquée par des loups, mais l'un d'entre eux l'a défendu et depuis un lien étrange les unis. C'est une ombre à la fois protectrice et inquiétante qui rode autour de la maison.
Quand Jack, un élève du lycée de Grace, meurt brutalement, la ville réagit violemment et décide de s'en prendre aux loups : la chasse est ouverte. Beaucoup d'animaux ne parviennent pas à s'échapper : le loup de la jeune fille est touché par une balle. Mais ce n'est pas un loup que Grace découvre ensanglanté sur le pas de sa porte, c'est un jeune homme, Sam, au regard étrangement familier...
Grace et Sam parviendront - ils à échapper à la malédiction ? Et à sauver la meute ?
Frisson étant un livre de la lignée de Twilight, j'étais assez méfiante sur le contenu. Et j'ai été, je dois bien l'avouer, assez époustouflée ! Maggie Stiefvater ne s'est pas du tout reposée sur la célèbre saga pour écrire son livre : à part les garous, ils n'y a aucun lien avec les écrits de Stephanie Meyer.
Quand on ouvre ce livre, on s'attend vraiment à voir du déjà vu. Mais je n'ai vu absolument aucun élément en commun avec une autre de mes lectures. Un vrai régal ! Tout dans Frisson se joue dans les détails, ce qui fait d'une lecture qui aurait pu être "bof" un vrai plaisir. Elle ne crie pas à une suite, ce qui est agréable, et laisse attendre à de toutes nouvelles aventures bien différentes dans le prochain tome de la série.
L'histoire est très bien ficelée : les moments d'actions sont suivis de scènes plus douces permettant au lecteur de mieux assimiler ce qui vient de se passer, ce qui va se passer... Les personnages sont très attachants : chacun de nous peut se reconnaitre en l'un d'eux, et leur relations sont à la fois complexe et simple (comme pour tous les ado').
Maggie Stiefvater a un style d'écriture très dynamique et personnel, très agréable à lire. Elle va droit au but, sans s'encombrer de détails sans importance.
Il serait dommage de ne pas lire Frisson de Maggie Stiefvater par peur de déjà vu...