Dans les années 70 à Kaboul, le petit Amir, fils d'un riche commerçant pachtoun, partage son enfance avec son serviteur Hassan, jeune chiite condamné pour ses origines à exécuter les tâches les plus viles. Liés par une indéfectible passion pour les cerfs-volants, les garçons grandissent heureux dans une cité ouverte et accueillante. Ni la différence de leur condition ni les railleries des camarades n'entament leur amitié. Jusqu'au jour où Amir commet la pire des lâchetés...
Eté 2001. Réfugié depuis plusieurs années aux Etats-Unis, Amir reçoit un appel du Pakistan. "Il existe un moyen de te racheter", lui annonce la voix au bout du fil. Mais ce moyen passe par une plongée au coeur de l'Afghanistan des talibans... et de son propre passé.
Woaw ! Les cerfs-volants de Kaboul est totalement le genre de livre qui me fait devenir (légèrement) grossière tellement qu'il est bien :)
Ce n'est pas tout à fait un coup de coeur, mais ça y ressemble fortement !
Les cerfs-volants de Kaboul est vraiment un livre terrible et poignant. Assez violent. Le pire c'est que même si on sent tout ça venir, on ne peut rien faire pour l'empêcher.. Quand tout commence, l'histoire est plutôt rose : tout le monde est heureux, bien sur certaines choses ne vont pas, mais c'est la vie ! Au fur et à mesure que l'on tourne les pages, les évènements deviennent de plus en plus noir pour en arriver à la guerre en Afganistan, aux talibans...
C'est parfois très cruel et violent, mais Khaled Hosseini écrit vraiment très très bien, alors ça passe (presque) tout seul... Les cerfs-volants de Kaboul est un livre on ne peut plus réaliste.
On s'attache facilement au personnage d'Amir : il aime les livres, ne se rend pas toujours compte de la chance qu'il a, à une grande proportion à se croire meilleur que les autres (mais je crois que quand on a huit ans, c'est un défaut plus que répendu !). La "faute" qu'il commet, cet instant de lâcheté, je crois que plus d'un aurait fait la même chose : il me semble que les gens ont toujours du mal à se mettre en danger pour sauver quelqu'un d'autre...
Hassan et Sohrab sont mes deux petits chouchous de cette histoire : on a tous beaucoup à apprendre d'eux. Ils savent vraiment ce qu'est le respect d'autrui et la loyauté et puis, ce sont de vrais gentils.
Par contre, Assef me met profondément mal à l'aise. C'est vraiment le "mal" incarné. Je n'aimerais pour rien au monde l'avoir en face de moi.
La fin de l'histoire n'est pas celle que j'attendais vraiment mais la lueur d'espoir (même incertaine) qu'on y voit me plait énormément !
Les cerfs-volants de kaboul est un livre juste magnifique.
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♦ Mille soleils splendides