" Qu'est-ce qu'il y a de plus important dans la vie ? Tous les hommes ont évidemment besoin de nourriture. Et aussi d'amour et de tendresse. Mais il y a autre chose dont nous avons tous besoin : c'est de savoir qui nous sommes et pourquoi nous vivons. "
Waow, je m'attendais bien à tout sauf à ça ! Bon, si j'avais lu la quatrième de couverture, comme tout le monde, j'aurais vu qu'il parlait de philosophie... Mais je crois que ce n'est qu'une plus belle surprise comme ça !
Je ne crois pas que c'est un livre qu'on achète sans aimer la philosophie, sinon je crois qu'on est forcément dégouté par cette lecture, parce que ça ne parle que de philo', mais vraiment que de philo'... Ça m'étonne d'ailleurs de n'en avoir jamais entendu parler : après l'avoir lu, je me dis que c'est un livre parfait pour les révisions du bac (tout est déjà vu en cours !) et que c'est assez étonnant que mon prof de philosophie de terminale ne nous en a pas parlé : il m'aurait bien servi l'année dernière !
Ce qui est étonnant dans Le monde de Sophie, c'est que j'ai apprécié le livre, mais que je n'ai pas tout compris à l'histoire. On suit Sophie pendant la première moitié du livre, on est titillé autant qu'elle par le personnage d'Hilde... Et quand on en apprend enfin plus sur cette deuxième demoiselle, le texte prend un virage totalement différent : on ne sait plus où se trouve la vérité, où est la réalité, ou est l'imagination...
Ça me m'a pas vraiment destabilisé, plus étonnée... Mais au final, je trouve ça bien, pour un texte sur la philosophie, ça tombe plutôt bien : où s'arrête l'imagination ?
Jostein Gaader exploite à fond le thème de la philosophie, et j'adore ça !
Sophie est vraiment une fille de 15 ans très attachante : elle n'est pas vraiment comme les autres, n'a pas vraiment les mêmes intérêts que les autres... Elle ne s'inquiète pas quand un inconnu se met à lui envoyer des cours de philosophie ! Moi, j'aurais eu vraiment peur... D'un autre côté c'est un personnage de fiction, faut bien qu'elle soit un peu confiante !
Jaruun sa meilleure amie, elle, est vraiment comme n'importe qu'elle fille de cet âge là : elle essaye de freiner Sophie, elle s'inquiète quand ça devient vraiment glauque... Je crois qu'elle est le personnage le plus réaliste de l'histoire (en tout cas, c'est mon préféré, même si on ne la croise pas souvent...).
Et puis, il y a le philosophe, celui qui envoit des messages à Sophie : c'est un personnage difficile à cerner, je ne sais vraiment pas que penser de lui, sans compter les histoires qui le poursuivent où arrivent avec lui !
Le monde de Sophie est un livre que j'ai beaucoup apprécié...
Beaucoup de curieux sauront l'apprécier !