Oubliant les nombreux services que son valet Figaro lui a rendus dans Le Barbier de Séville, le comte Almaviva tente de lui dérober sa fiancée Suzanne. Avec l'ingéniosité de celle-ci et l'aide de la comtesse, Figaro obtiendra-t-il enfin la main de celle qu'il aime ? Deuxième volet de la célèbre trilogie de Beaumarchais, Le Mariage de Figaro, selon le mot de Bonaparte, " c'est déjà la Révolution en action ". Dénonciation des abus de la noblesse, contestation du privilège de la naissance, satire de la justice : à bien des égards, cette pièce écrite en 1778 est révolutionnaire avant l'heure. Mais la folle journée ", pleine de rebondissements et de quiproquos, de chansons, de tableaux vivants et de morceaux de bravoure, est avant tout le chef-d'œuvre d'un dramaturge virtuose.
Je connais cette pièce depuis un bon moment déjà : je l'avais lu en seconde après avoir lu Le Barbier de Seville en classe de français, surtout qu'on venait d'étudier l'opéra en option musique. Je dois dire que je pense que je préfèrerais toujours l'opéra de Mozart du même nom : il est beaucoup plus frais et dynamique (c'est du Mozart quoi !).
Cela dit, on retrouve globalement le même univers dans la pièce de théâtre de Beaumarchais : la pièce est terriblement drôle et l'on ne s'ennuie pas du tout en la lisant.
Les personnages sont assez approfondis et très attachant, même le comte qui est quand même très bizarre. Cela dit, ils ne sont pas vraiment crédible, mais le texte reste quand même très agréable à lire, ça c'est certain !
J'aime beaucoup le grand nombre de quiproquo et de situations impossible qu'on trouve dans ce texte - que je ne vais pas citer pour ne pas spoiler le texte - mais il y a vraiment beaucoup d'humour dans Le Mariage de Figaro. Que ce soit du comique de caractère, comme du comique de situation. Tout, dans cette pièce, est fait pour interpeller le lecteur, et ça marche !
Je ne peux que vous conseillez la lecture de cette pièce !