Cinq petites filles ont disparu.
Cinq petites fosses ont été creusées dans la clairière.
Au fond de chacune, un petit bras, le gauche.
Depuis qu'ils enquêtent sur les rapts des fillettes, le criminologue Goran Gavila et son équipe d'agents spéciaux ont l'impression d?être manipulés. Chaque découverte macabre, chaque indice les mènent à des assassins différents. La découverte d'un sixième bras, dans la clairière, appartenant à une victime inconnue, les convainc d'appeler en renfort Mila Vasquez, experte dans les affaires d'enlèvement. Dans le huis clos d'un appartement spartiate converti en QG, Gavila et ses agents vont échafauder une théorie à laquelle nul ne veut croire : tous les meurtres sont liés, le vrai coupable est ailleurs.
Quand on tue des enfants, Dieu se tait, et le diable murmure?
Un époustouflant thriller littéraire,
inspiré de faits réels.
C'est un livre qui me fait vraiment très envie, et ce, depuis un bon moment ! J'ai beaucoup la couverture, pourtant en temps normal, les poupées de ce genre mo font flipper (c'est comme les clowns...), mais pas là... En bref, je trouve la couverture vraiment très jolie.
En fait, je crois que j'en ai entendu, et surtout lu, trop de bien : je suis assez déçue de cette histoire. Je ressors avec l'impression d'un potentiel énorme mais mal exploité. Sans compter que pas mal de détails m'ont dérangée (je ne sais pas si ça vient de la traduction où pas, mais visiblement il y a un problème avec des termes entre autres médicaux).
Les personnages ne m'ont pas particulièrement plu ou interpellée. Je les ai trouvé vraiment trop clichés. Ils sont vraiment comme on s'attend à ce qu'il soit : je n'ai pas eu de surprise de ce côté là. Je ne suis pas fan du tout des personnages trop prévisibles, surtout dans les livres policiers.
Mila, le personnage principale, est d'ailleurs la plus prévisible. Même dans ses coups de folie : c'est ça le problème avec les personnages trop clichés. Cela dit je n'avais pas vu venir le coup de "je me tire dans l'ethmoïde pour me réveiller et oh ! Je viens de déchirer mon blouson " (si, si l'ethmoïde est bien l'os du masque cranial, celui des orbites... Cela dit, ce passage aura bien fait rigolé la partie de l'amphi de médecine où je me trouvais ;D).
Par contre, il y a un vrai travail au niveau de l'intrigue : elle est bien tout sauf simple, mais ce n'est pas pour autant qu'elle est difficile à suivre. Par contre, je ne sais pas où s'arrête "l'inspiration" de la phrase "inspirée de faits réels"... J'ose espérer qu'un tel "malade" n'a jamais pu faire ça à des familles.
Le vrai bon point de l'histoire, et la ce n'est pas du chiqué, c'est l'écriture de Donato Carrisi qui écrit vraiment très très bien. C'est un vrai plaisir de le lire (même si visiblement il ne s'y connait pas vraiment en médecine... - à moins que ça ne vienne du traducteur ?)
Ce n'est pas parce que ce livre ne m'a pas convaincue que ça sera votre cas ;)
Il n'y aurait pas eu toutes ces coquilles, ça aurait été un véritable coup de coeur !