Il fut leur inspiration.
Il a transformé leur vie à jamais.
A Welton, un austère collège du Vermont, dans les années 60, la vie studieuse des pensionnaires est bouleversée par l'arrivée d'un nouveau professeur de lettres, M. Keating. Ce pédagogue peu orthodoxe va leur communiquer sa passion de la poésie, de la liberté, de l'anticonformisme, secouant la poussière des autorités parentales, académiques et sociales. Même si le drame - le suicide d'un adolescent déchire finalement cette expérience unique, même si Keating doit quitter le collège, il restera pour tous celui qui leur a fait découvrir le sens de la vie.
Le roman du film-événement de Peter Weir, Oscar 1990 du meilleur scénario, qui a bouleversé des centaines de milliers de spectateurs.
Je n'ai pas aimé ce livre. Je suis même totalement déçue de cette découverte : le titre m'emballait énormément et puis j'étais quasiment sûre de l'aimer vu qu'il figurait dans le Baby-challenge Littérature contemporaine 2012 de Livraddict.
En fait, je crois que c'est surtout l'ambiance et le cadre de l'histoire qui m'a déplu. Dans le collège de Welton, la plupart des libertés sont supprimées et les étudiants qui le fréquentent sont écrasés par les volontés de leur parents. Personnellement je ne trouve pas ça sain et plutôt dérangeant. J'ai eu l'impression qu'ils n'avaient le droit de ne rien faire, que tout ce qui aurait pu leur apporter le moindre sourire était tout de suite proscrit.
Cette ambiance ne m'a pas plu du tout. Je l'ai trouvé trop sombre et pas du tout plaisante... je ne me suis pas du tout sentie à l'aise dans cette univers.
Je ne me suis pas attachée aux différents personnages : ils sont trop effacés et n'ont pas vraiment d'opinon sur le monde qui les entoure. Jusqu'à l'arrivée de Keating en tout cas : lui, il offre un grand soufle d'air frais et c'est plutôt agréable... Personnellement, ça m'a pas mal rappellé le film Le sourire de Mona Lisa pour le coup.
Keating ne m'a pas franchement plu mais j'aime beaucoup le plus qu'il apporte dans l'histoire et les changements qui en suivent.
Par contre, j'ai beaucoup aimé l'écriture de Nancy Kleinbaum : elle est travaillée mais tout en restant accessible. Je trouve qu'elle colle parfaitement à l'ambiance de ce livre : assez carrée, un peu rétro (ce n'est pas négatif !), un peu sombre...
Le cercle des poètes disparus n'est pas la jolie découverte que j'avais espéré, mais si vous en avez l'envie - au vu de son succès - je ne peux que vous encourager à le lire !