12 février 2012
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Pendant les quelques secondes nécessaires pour lire cette seule phrase vont naître sur terre quarante humains mais surtout sept cents millions de fourmis. Depuis plus de cent millions d'années avant nous, elles sont là, réparties en légions, en cités, en empires sur toute la surface du globe. Iles ont créé une civilisation parallèle, bâti de véritables royaumes, inventé les armes les plus sophistiquées, conçu tout un art de la guerre et de la cité que nous sommes loin d'égaler, maîtrisé une technologie stupéfiante. Elles ont leur propre Attila, Christophe Colomb, Jules César, Machiavel ou Léonard de Vinci. Le jour des fourmis approche. Le roman pas comme les autres nous dit pourquoi et nous plonge de manière saisissante dans un univers de crimes, de monstruosités, de guerres tel que nous n'en avons jamais connu. Au-delà de toute imagination. Il nous fait entrer dans le monde des infra¬terrestres. Attention où vous mettrez les pieds. Après avoir lu ce roman fascinant, vous risquez de ne plus regarder la réalité de la même manière. Pour être une surprise, ce livre est réellement une bonne surprise. Jusqu'à présent je n'avais jamais rien lu de tel. Ce livre est totalement différent des livres que je lis habituellement.
C'était ma cousine J. qui en avait parlé l'année dernière pendant les grandes vacances, en grand bien. Et mon ami S. me l'a prêté dès qu'il a su que j'aimerais bien le lire (lui est vraiment fan de cet auteur).
A travers les mots de Bernard Werber, on découvre un autre monde juste à côté du notre, un monde que jusqu'à présent on ignorait. C'est assez bizarre comme impression, comme si les extra-terrestres débarquaient. D'un seul coup, je me suis mise à voir les fourmis comme des êtres dangereux et imprévisibles. C'est totalement flippant !
L'histoire elle-même est assez étrange, on ne voit pas tout de suite où est-ce-qu'elle nous mène. Et ça, c'est une réelle surprise.
Les Fourmis est un livre que je qualifierais de "cérébral". On sent vraiment derrière les mots le potentiel scientifique de l'histoire, tout comme les casse-têtes mathématiques...
Rien dans ce livre n'est laissé au hasard et cela en dérangera surement certains d'entre nous. J'avoue que pour moi, cela à parfois été juste. J'ai tout compris, sans problème, mais le monde de Bernard Werber n'est vraiment pas le mien. Et je trouve ça dommage : j'aime beaucoup me retrouver entre les lignes de ce que je lis. Mais bon, je ne doute pas que ça puisse plaire à la plupart des personnes !
Je ne dirais pas que c'est un coup de cœur de ma part, mais je comprends totalement l'enthousiasme débordant de J. et S. sur ce livre.
Les fourmis est un livre qui devient vite envoutant.
Les autres participants de la LC :
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