"L'amour, Malaussène, je vous propose l'amour !" L'amour ? J'ai Julie, j'ai Louna, j'ai Thérèse, j'ai Clara, Verdun, Le Petit et Jérémy. J'ai Julius et j'ai Belleville ...
Entendons nous bien, mon petit, je ne vous propose pas la botte ; c'est l'amour avec un grand A que je vous offre : tout l'amour du monde !"
Transformé en objet d'adoration universelle par la reine Zabo, éditeur de génie, Benjamin Malaussène va payer au prix fort toutes les passions déchaînées par la parution d'un best-seller dont il est censé être l'auteur.
Vol de manuscrit, vengeance, passion de l'écriture, frénésie des lecteurs, ébullition éditoriale, délires publicitaires, La petite marchande de prose est un feu d'artifice tiré à la gloire du roman. De tous les romans.
Etant relancée dans ma lecture de La saga Malaussène et étant en plein mois blanc du Challenge Bookineurs en couleurs de Liyah, je n'ai pas hésité un seul instant à emprunter La petite marchande de prose à la bibliothèque.
Et bien, c'est mon préféré de la série jusqu'à présent ! (mais bon, peut-être pour pas très longtemps vu que je viens d'emprunter Monsieur Malaussène... :D)
J'ai encore une fois beaucoup apprécier retrouver Benjamin, sa famille et ses amis dans ce tome. C'est assez incroyable la façon dont ils ne changent pas d'une aventure à une autre : ils sont toujours aussi improbables, loufoques et du coup, le moindre de leur fait et geste devient souvent très amusant. J'ai notamment beaucoup rit quand l'inspecteur demande à Benjamin de se tenir loin de son enquête en cours pour que, pour une fois, tout ne l'accuse pas !
L'histoire de La petite marchande de prose m'a beaucoup plu : j'ai beaucoup aimé cette critique fondée de l'édition française avec ses mystères pas toujours très reluisants. Je connais très mal cet univers, mais la description qui y est fait dans le livre colle assez bien à la représentation que je m'en faisais. L'image de la reine Zabo m'a particulièrement plu.
Il faut dire aussi, que j'ai été particulièrement étonnée de ce qu'il se passe dans ce bouquin. Quand j'ai lu le résumé, je m'étais fait la réflexion qu'il en disait trop... et en fait c'est vraiment loin d'en être le cas ! J'ai vraiment été tout particulièrement surprise par ce qui arrive à Benjamin dans La petite marchande de prose et je me suis vraiment demandée comment il allait réussir à s'en sortir cette fois.
J'ai également beaucoup aimé le fait que l'histoire continue même quand Benjamin n'est plus vraiment là. Les deux premiers tomes m'avaient donné l'impression que tout reposait sur les épaules du jeune homme, mais finalement, ce n'est pas vraiment le cas : tout repose sur la famille Malaussène ! Et tant mieux ;)
L'écriture de Daniel Pennac est vraiment très agréable : j'aime beaucoup son humour et sous l'apparente tranquillité de ce texte se cache un sacré dynamisme. Tout évènement est sans cesse remis en question rendant La petite marchande de prose assez addictif et essoufflant !
Un troisième tome à découvrir !
[les +] Une histoire riche en évènements et en émotion, une narration très agréable et addictive, une famille hors du commun et très attachante.
[les -] ...
Du même auteur :
■ La saga Malaussène ♦ tome 1 : Au bonheur des ogres ♦ tome 2 : La fée carabine ♦ tome 4 : Monsieur Malaussène