Au soir de sa vie, un vieux professeur se souvient de l'aventure qui, plus que les honneurs et la réussite de sa carrière, a marqué sa vie. A dix-neuf ans, il a été fascine par la personnalité d'un de ses professeurs ; l'admiration et la recherche inconsciente d'un Père font alors naître en lui un sentiment mêlé d'idolâtrie, de soumission et d'un amour presque morbide. Freud a salué la finesse et la vérité avec laquelle l'auteur d'Amok et du Joueur d'Echecs restituait le trouble d'une passion et le malaise qu'elle engendre chez celui qui en est l'objet. Paru en 1927, ce récit bref et profond connut un succès fulgurant, en raison de la nouveauté audacieuse du sujet. Il demeure assurément l'un des chefs-d'œuvres du grand écrivain autrichien.
J'ai profité du Baby-challenge classique 2012 de Livraddict et du Challenge ABC de Nanet pour me lancer dans un autre roman de cet auteur qui est bien en passe de devenir l'un de mes préférés !
Je suis encore une fois sous le charme de Stefan Zweig : cet auteur à décidément tout pour me plaire ! C'est la troisème de ses oeuvres que je lisais et c'est un troisième coup de coeur ! Lettre à une inconnue se trouve dans ma PAL et il ne devrait pas tarder à en sortir :)
Dans La confusion des sentiments, on découvre Roland, un jeune homme de 19 ans. Au début, on le rencontre à Berlin, profitant plus de la vie que de l'université, puis on le retrouve (après que son père se soit mêlé de tout ça) dans une petite ville du centre de l'Allemagne totalement dévoué à son professeur de littérature. C'est difficile de croire que les deux Roland sont bien une seule et même personne tellement qu'ils sont différents !
Le professeur est vraiment très mystérieux (même si, dès son apparition on se doute bien de son secret) et à des tas de choses à nous apprendre : j'ai rarement découvert autant de chose au cours de la lecture d'un roman ! Bon, perdsonnellement, je l'ai trouvé franchement bizarre : je ne crois pas que dans la vraie vie il me plairait...
La confusion des sentiments n'a pas vraiment pour sujet quelque chose d'extraordinaire (sans aucun doute un peu plus pour l'époque), mais ce qui fait la force de ce texte ce sont les mots de Stefan Zweig. Lui, il savait vraiment écrire ! Comme pour Vingt-quatre de la vie d'une femme il ne se passe pas grand chose et le texte est court, mais à aucun moment l'on s'ennuit en lisant ces romans : il écrit vraiment magnifique bien !
A lire et à relire :)
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