"L'Insoutenable légèreté de l'être" traite de plusieurs thèmes, et place, au centre de tout, des personnages purement fictifs incarnant de grandes idées. Parmi eux, Tomas se cherche sous son double masque de libertin et d'amoureux passionné, alors que Tereza, la plus morale du livre, brigue l'amour pur, et que Sabina incarne la légèreté.
J'avoue : j'ai lu attentivement le début et j'ai lu attentivement la fin. Par contre j'ai baclé le milieu.
L'insoutenable légèreté de l'être à surtout été d'une insoutenable longueur pour moi. Et je dis bien pour moi : contrairement à beaucoup je n'ai pas réussit à apprécier les mots de Milan Kundera (par contre malgré ma déception pour ce livre, j'aime toujours autant la sonorité de son nom !).
Le titre me plaisait beaucoup et je m'attendais vraiment à tomber sous le charme de cet auteur dont je n'avais jamais entendu parler jusqu'à présent : je m'attendais à lire quelque chose de léger et de doux, un poil "romantique" mais pas trop et d'un peu philosophique... Comme de la poésie en fait. Sauf que pour le coup ça a capoté. Milan Kundera écrit très bien mais je n'ai pas accroché à son style : je trouve qu'il prend trop son temps pour nous révéler les choses...
Et puis, je n'ai pas accroché à ces personnages : Thomas ne m'a a aucun moment été sympathique. Je l'ai trouvé trop sur de lui, trop arrogant. Et pas franchement respecteux de Tereza : c'est sont épouse dévouée et pourtant il la trompe sans complexe. Il ne la mérite pas. Quand a Tereza je l'ai trouvé trop effacée et fade : pourtant je suis certaine qu'elle a du caractère mais je regrette de ne pas avoir vu ce côté là dans le texte. Je ne sais pas si ça vient de moi ou des mots de l'auteur, mais je trouve qu'elle fait trop "victime".
Cela dit j'ai beaucoup apprécié le cadre historique de l'histoire.
Je ne suis pas dégoutée mais déçue : j'ai vraiment l'impression d'être passée à côté de quelque chose de formidable (surtout qu'il fait parti du Baby-challenge Littérature contemporaine 2012 de Livraddict !).
Je suis quasiment sûre que je relirais L'insoutenable légèreté de l'être dans quelques années. Je crois que c'est le genre de livre je j'apprécierais d'autant plus en murissant encore un peu...