Lorsque l'on reçoit l'Ikigami, c'est qu'il nous reste 24 heures à vivre. Le fonctionnaire Fujimoto semble avoir accepté sa situation et ses supérieurs le trouvent de plus en plus discipliné, mais en réalité, il se pose toujours plus de questions surla légitimité de la loi.
Cette fois, il doit livrer l'Ikigami au fils d'une politicienne qui base sa campagne sur le renforcement de la loi de la prospérité nationale, et aide une autre jeune victime a cacher la vérité à sa soeur aveugle.
J'ai beaucoup aimé ce troisime tome : les deux histoires qui nous sont proposées m'ont toutes les deux beaucoup plu. D'autant plus que cette fois-ci, je n'ai rien à dire en ce qui concerne les dessins : pour une fois je ne critiquerais pas les visages des personnages ! J'ai lu que certains bloggeurs avaient remarqué des dessins retouché mais personnellement je n'ai rien vu (d'un autre côté, je ne suis vraiment pas une pro' de cet univers...).
J'ai trouvé ce tome plus critique et engagé que les deux précédents : par exemple, dans la première histoire on découvre une politicienne qui sacrifie pleinement sa famille (et surtout son fils) pour sa carrière. Cette histoire au point de vu clairement donné ammène une dimension vraiment particulière à la saga que l'on avait pas encore.
De la même façon la deuxième histoire présentant un jeune homme et sa petite soeur aveugle amène un joli retournement de situation, enfin deux plutôt : un que l'on voyait clairement venir, par contre, celui concernant Fukimoto ne m'avait pas du tout traversé l'esprit. D'autant plus qu'il laisse deviner dans un futur proche ce que j'attends et je redoute depuis le premier tome : ça sent la rebellion ;D.
Autant le deuxième tome ne m'avait pas plu plus que ça, autant celui-ci me donne vraiment envie de continuer la saga : j'ai vraiment envie de voir ce qu'il va arriver à Fujimoto par la suite.
Si vous aimez les manga et les dystopies, Ikigami devrait vour plaire.
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