Peut-être parce qu’elle avait toujours eu une imagination débordante, Zoey Bredig ne fut pas plus choquée que ça en voyant la Mort tomber du plus haut des cieux jusque dans son jardin.
Ça faisait un petit moment que je ne vous avais pas parlé d'une publication de La planète des couleurs ! Et bien, je vais y remédier tout de suite en vous parlant de la nouvelle offerte par la maison d'édition pendant tout le printemps (pour la télécharger, c'est ici) : Des chrysanthèmes pour Zoey Bredig, un réçit fantastique de Marie Grousset (que j'avais déjà découvert à travers son roman Le portail des ombres).
L'histoire de cette nouvelle est toute simple et pourtant, bien qu'elle soit très courte (13 pages), elle est surtout très addictive : j'ai beaucoup aimé cette histoire d'amour impromptu entre la mort et la jolie jeune femme qu'est Zoey. Évidemment, on sent un peu le coup venir, mais personnellement, ça ne m'a pas dérangée du tout, surtout que je ne voyais pas trop comment l'auteur allait pouvoir conclure sa nouvelle.
Et c'est justement ce point qui m'a un peu laissée de marbre : autant toute la nouvelle m'a beaucoup plu, autant je suis un peu déçue de la fin qui arrive - je trouve - un peu comme un cheveu dans la soupe. Je l'ai trouvé très rapide et du coup, elle m'a jeté un peu comme un froid. D'un autre côté, elle est parfaitement logique et avec une petite touche d'humour, du coup, je pense qu'elle plaira à la majorité des lecteurs !
J'ai retrouvé avec plaisir l'écriture de Marie Grousset : elle ne manque pas d'humour et j'aime beaucoup les petits références que l'on retrouve un peu partout dans son texte. Il y a un côté assez "Peter Pan" dans son écriture, un côté enfantin sans pour autant que ce soit dérangeant : du coup, sa nouvelle ne manque pas de dynamisme et de fraîcheur !
Des chrysanthèmes pour Zoey Bredig est une nouvelle très agréable.
[les +] de l'humour, de la fraîcheur, une intrigue assez addictive
[les -] une fin un peu brusque
Du même auteur :
♦ Jack Bittersweet : Repose en paix
■ Jack Bittersweet ♦ tome 1 : Le portail des ombres