L'Apocalypse aura lieu samedi prochain, après le thé ! Ainsi en ont décidé, d'un commun accord, les forces du Bien et du Mal. L'Antéchrist va fêter ses onze ans. Son éducation a été supervisée par un ange, Aziraphale, et un démon, Rampa, résidents sur Terre depuis l'époque de la première pomme. Mais voilà, suite à un coup du sort,
l'enfant a été échangé à la maternité. Le vrai Antéchrist se nomme Adam et vit dans la banlieue londonienne. Et ça, ça change tout ! Une course contre la montre commence alors pour l'ange et le démon qui, finalement, se disent que la race humaine ne mérite pas son sort...
Mouais, bah, pour le coup, je ne suis pas convaincue du tout. L'histoire de De bons présages en elle-même est sympa, pleine d'humour. Mais je n'aime pas la façon dont elle est racontée ni son cadre.
Déjà, rien que la forme du texte ne me convient pas, quatre-cinq chapîches pour quasiment 500 pages. Bon, en soit c'était une bonne idée : chaque chaître représente une journée avanr l'apocalypse, mais bon...
Et tout ces chapîtres sont divisés en petits paragraphes d'une vingtaine de lignes, qui racontent les aventures des différents personnages... On saute continuellement d'un personnage à l'autre, c'est assez dérangeant et même lassant. Ca casse sans cesse l'histoire, c'est vraiment fatiguant.
En parlant des personnages, ils sont beaucoup trop nombreux. Et pas vraiment approfondis à tel point qu'en les retrouvant, on ne se souvient pas vraiment de qui ils sont.
Cependant, on y fait de belles découvertes, surtout avec Adam, 11 ans, qui critique à merveille notre société : on a beaucoup à apprendre de lui de ce côté là !
Cependant De bons présages est pleins d'humour, parfois bizarre, parfois dérangeant, pas toujours très fin.... Mais ça inscrit mieux l'histoire dans nos têtes ! ça fait passer les critiques en douceur et elles y reste !
Beaucoup de personne sont fan de De bons présages, ce n'est pas mon cas, mais je pense qu'il vaut le coup d'être lu !
De Gaiman :
♦ American gods ♦ Coraline ♦ L'étrange vie de Nobody Owens ♦ Neverwhere