La fleur de Dieu
Jean-Michel RÉ
Editions Albin Michel - 2019
350 pages
An 10 996.
Dans les déserts suspendus de la planète sacrée Sor'lvanyia, un des dis-huit mille mondes de l'Empire, pousse la Fleur de Dieu. Ce remède à de nombreux maux est aussi un vecteur privilégié pour accéder au divin. Grâce à la Fleur de Dieu, l'Homme sait désormais ce qui advient de la mémoire après la mort.
Alors qu'un impitoyable seigneur de la guerre fomente un coup d'état, la formule chimique de la Fleur de Dieu est dérobée par une organisation anarchiste paradoxalement très organisée. Au même moment, l'apparition sur Sor'lvanyia d'un enfant aux pouvoirs extraordinaires bouleverse toutes les certitudes scientifiques et religieuses de l'Empire. Qui est cet enfant ? Est-il seulement humain ? Est-il ce Messie que certaines religions ont cessé d'attendre ?
Un grand merci aux éditions Albin Michel et à Babelio pour l'envoi de ce roman.
Me voilà bien embêtée pour vous parler de ce roman. En toute honnêteté je n'y ai pas accroché du tout, à tel point que, bien que je l'ai lu, je suis incapable de vous dire de quoi il parle.
Dès les premières pages, j'ai senti que ça n'allait pas le faire : toutes les 10 lignes, je tombais sur une référence inconnue munie d'un astérisque m'invitant à aller consulter les 50 pages de glossaire en fin de bouquin. 50 pages de glossaire !!! J'ai absolument horreur des glossaires : pour moi, une annotation doit être en fin de page sinon rien. Aller consulter un glossaire en fin de bouquin c'est interrompre sa lecture, mettre plusieurs minutes à trouver le bon mot et avec un peu de chance ne pas avoir à consulter un autre mot pour comprendre la première définition. Bref, ça me coupe de l'histoire et j'aime pas ça. Mon idée de génie a donc été de me passer du glossaire qui m'empêchait d'apprécier l'histoire. Du coup, je vous le donne dans le mille : je n'ai rien compris du tout à ce qu'il se passait. Sauf que moi, quand je comprends pas et que je me détache, je me mets inconsciemment à lire en diagonale, d'où le fait que je ne sache pas très bien de quoi ça parle en refermant La fleur de Dieu. Bref, les annotations c'est vraiment mieux.
L'autre point qui m'a achevée, c'est l'hyperprésence de la religion. Alors oui, rien qu'au titre et au résumé j'aurais pu le deviner. Sauf que, je ne pensais pas qu'on y parlerait de nos religions à nous mais qu'il s'agirait d'une religion inventée de toute pièce. Généralement, j'accroche plutôt bien aux livres où est décrite une religion fictive, ça permet vraiment d'entrer dans un univers nouveau. Là, les religions créent un pont étrange entre notre monde et celui-ci qui, je crois, ne ressemble plus tellement au notre.
Comme vous vous en doutez, je n'ai pas non plus accroché à l'écriture de Jean-Michel RÉ. Je l'ai trouvée extrêmement compliquée. Déjà que la plupart des histoires de science-fiction sont prises de tête et ne sont pas les plus évidentes à comprendre (cela dit, j'aime beaucoup ce genre), si l'on rajoute une écriture à effets, c'est fini pour moi. J'aime que les choses soient dites avec simplicité pour qu'elles soient accessibles à tout le monde. Là, clairement, y'a de l'abus de virgules. Mais gare à l'apnée s'il vous prend l'envie de lire des passages à voix haute.
Bref, je passe mon chemin.
[les +] Un monde complexe
[les -] Rien n'est mis en place pour faciliter la lecture.
Lu dans le cadre de