L’Amant furieux
La confrérie de la dague noire, tome 3
J.R. WARD
Editions Milady – 2010
565 pages
Profondément marqué aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur, le guerrier vampire Zadist croit qu’il est indigne de toute compassion ou même du grand amour. Une nuit, une étincelle d’espoir croise son chemin sous la formen d’une jeune civile : Bella. Mais égal à lui-même, il la repousse. Quand l’ennemi de leur race kidnappe Bella, Zadist se refuse à se reposer tant qu’il ne l’aura pas sauvée et quand c’est le cas, il se retrouve face à un danger encore plus grand alors que le destin lui offre une dernière chance de retrouver enfin la paix.
Enfin ! Enfin ce livre n’est plus dans ma PAL. Autant dire que sans la session « noir » du Challenge Un mot, des titres, il y serait encore. Et pourtant, j’avais plutôt bien apprécié les deux premiers tomes bien que les histoires ne m’aient jamais passionnées…
Mais là, clairement, ça a été le pompon : j’ai l’impression que d’un tome à l’autre, on change les prénoms des personnages et on recommence la même histoire tant le déroulement est le même. Histoire qui est vue et revue dans la plupart des livres bit-lit. Du coup, j’ai encore plus l’impression d’avoir fait le tour du genre d’autant plus que, dans le cas de la Confrérie de la dague noire l’histoire n’est pas vraiment mignonne (c’est cul-cul et remplit de scènes de sexe où ils font toujours la même chose : bonjour l’imagination des vampires au pieu ! – Ah, ah ! Jeu de mots !) et encore moins drôle. Le ton est vraiment sérieux, désespéré et, malheureusement, ça ne marche pas avec moi.
La fin est prévisible – comme la totalité du bouquin, en fait – donc je n’ai pas vraiment été surprise par ce que j’y ai lu. Ah, si ! Il y a beaucoup moins de sexes que dans les tomes précédents ce qui est tout de même un sacré bon point (mais qui donne moins de passages à sauter en l’occurrence).
Quant à la fin, elle s’est révélée sans surprises.
Bella et Zadist ne m’ont pas particulièrement plu : je les ai trouvés très superficiels et pas vraiment approfondi. On les voit davantage agir que se dévoiler et c’est toujours un peu gênant dans les livres puisque ça ne donne pas vraiment de raison au lecteur pour s’identifier à un personnage et donc entrer dans l’histoire. Ils sont plutôt sympathiques mais surtout cliché notamment Zadist dans son rôle de vampire torturé.
L’écriture de J.R. Ward est agréable : le ton est parfois doux, parfois dynamique, les scènes sont écrites avec minutie ce qui nous donnerait presque l’impression d’y être et, pour une fois, elle n’abuse pas avec les scènes de sexe. Le problème c’est juste que l’histoire reste totalement superficielle, déjà-vue et clichée.
Une lecture dont on est content quand elle se termine.
[les +] Une écriture plaisante.
[les -] Cliché, déjà-vu, superficiel.
Lu dans le cadre de :
Challenge Un mot, des titres #44 - Noir
Challenge Gourmand #6 - Gâteau
Du même auteur :
■ La Confrérie de la Dague Noire ♦ tome 1 : L'amant ténébreux ♦ tome 2 : L'amant éternel